"Si la communication repose sur l’implication de chacun dans son processus, c’est pourtant par l’intermΘdiaire de langages artificiels qu’elle s’Θtablit. Aux rumeurs concrΦtes des expΘriences corporelles de l’errance urbaine s’oppose la syntaxe abstraite des protocoles informatiques silencieux. └ la gΘographie statique du territoire se substitue une gΘographie mouvante des flux. [...] Si le virtuel n’est pas l’opposΘ du rΘel mais s’il constitue bien la possibilitΘ d’une libΘration des contraintes de notre monde actuel, alors la nouvelle citΘ doit Ωtre pensΘe comme un milieu neuf d’interactions dans lequel la place de l’individu reste au centre de nos prΘoccupations.
L’architecture n’est plus tant la conception d’un espace physique localisΘ que l’initialisation de protocoles d’Θchange appropriables par lesquels peut s’exprimer le niveau d’intΘrΩt commun de chacun. L’enjeu pour l’architecture se situe peut-Ωtre au-delα mΩme de la notion d’espace qui ne vaut que comme mΘtaphore."

Extrait de "TransArchitectures 02"



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