L'acquisition et la distribution des denrÄes alimentaires pour une grande population constituaient des problÅmes importants de la vie urbaine au dÄbut du XIXe siÅcle. ╦ Saint-Jean, on allait d'habitude au marchÄ quotidiennement. La rÄfrigÄration n'existait pas et la plupart des gens n'avaient pas assez d'argent pour faire de grandes provisions. Puisqu'il fallait se rendre ê pied jusqu'au marchÄ, la ville Ätait divisÄe en quartiers et chacun avait son marchÄ. Au centre du marchÄ se trouvaient les Ätals du boucher. Cette photographie, prise peu aprÅs le dÄbut du XIXe siÅcle, nous fait voir une bonne quantitÄ de gibier sauvage. La plupart des denrÄes alimentaires provenant de la vallÄe de la Kennebecasis Ätaient transportÄes ê Saint-Jean par terre et celles de la rÄgion de Chignecto sur la baie de Fundy par bateau. La ville rÄglementait la vente de la viande et des produits laitiers et ne l'autorisait que dans les marchÄs, ce qui lui permettait d'inspecter les produits et de vÄrifier les balances des bouchers. Les pauvres s'offraient rarement de la viande. En saison, cependant, ils pouvaient s'acheter ê bien meilleur marchÄ des poissons moins dÄlicats tel le gaspareau.
Source: Archives provinciales du Nouveau-Brunswick
