Comme tous les vΩtements que nous avons vus jusqu'ici, les chemises ont ΘtΘ entiΦrement cousues α la main jusqu'α ce que la machine α coudre devienne d'un usage courant. Jusqu'en 1870, elles Θtaient coupΘes sans que l'on marque les emmanchures et n'Θtaient ouvertes qu'en partie sur le devant. Elles avaient de hauts cols jusqu'en 1860 environ, date o∙ le col sΘparΘ a fait son apparition. La chemise sans col que l'on voit ici est de fabrication entiΦrement domestique et provient d'une ferme du comtΘ Elgin; elle a ΘtΘ confectionnΘe autour de 1860. Le plastron plissΘ comme vous le voyez est d'un tissu plus fin que le reste de la chemise.
Au cours de la premiΦre moitiΘ du siΦcle, on portait aussi bien des Θcharpes cravates que des cravates. L'Θcharpe cravate que l'on voit ici date de 1840, et s'agrafe derriΦre le cou. Elle se compose de bandes de satin qui se recouvrent les unes les autres et elle est maintenue rigide par une doublure intermΘdiaire. Sa forme permettait de l'ajuster convenablement sous le menton.
La cravate avec un large noeud brodΘ est en soie jaune; son propriΘtaire la portait α son mariage en 1852. Les extrΘmitΘs passent en arriΦre α travers une encoche et se boutonnent en avant. Les cravates α cette Θpoque devenaient plus Θtroites et mieux adaptΘes au col de chemise que celle exposΘe ci-dessus. La tendance s'est accentuΘe et le col s'est rabattu sur la cravate jusqu'α ce qu'ensemble, ils Θvoluent pour aboutir au col et α la cravate que nous connaissons aujourd'hui. En 1850, les cols Θtaient amidonnΘs et lorsqu'on finit par les confectionner sΘparΘment, leur blanchissage est devenu plus facile.
Les bretelles brodΘes Θtaient des cadeaux apprΘciΘs des pΦres, des maris ou des frΦres et faites pour pouvoir s'ajuster. Cette paire est confectionnΘe avec diffΘrentes laines et bordΘe de soie.
