Coulage de cuivre ampoulΘ α la fonderie de Grandby, α Grand Forks, en 1918.
Au dΘpart, la SociΘtΘ Grandby avait son siΦge au QuΘbec, mais au dΘbut de la guerre, le contr⌠le en appartenait α des AmΘricains. Durant cette pΘriode, c'Θtait la sociΘtΘ la plus importante et la plus rentable du secteur; sa fonderie Θtait la plus grosse de la rΘgion de Boundary. Pourtant, peu de temps aprΦs le moment o∙ l'on a pris cette photographie, la fonderie a fermΘ ses portes en raison de la chute du marchΘ du cuivre, provoquΘe par la fin de la demande du temps de guerre. Le minerai de cuivre est d'abord traitΘ dans des hauts-fourneaux ou dans des fours α rΘverbΦres, pour obtenir de la matte de cuivre, mΘlange de cuivre et de sulfures de fer. On passe ensuite la matte fondue dans un convertisseur, qui apparaεt dans la diapositive, o∙ on la mΘlange avec du sable siliceux, pour ensuite insuffler de l'air dans la masse. Le fer forme des scories de silicate ferreux qui, plus lΘger que le cuivre, flotte α la surface pour Ωtre versΘ dans le godet que l'on voit a droite. On procΦde ensuite α une autre oxydation du sulfure de cuivre grΓce α laquelle on obtient du cuivre brut et un gaz nocif, le dioxyde de soufre. Durant l'opΘration, le convertisseur est animΘ d'un mouvement de rotation, de sorte que son ouverture se trouve en-dessous de l'orifice de ventilation situΘ au-dessus du convertisseur; c'est par cet orifice que l'on aspire le gaz pour ensuite le faire passer par les hautes cheminΘes de l'usine mΘtallurgique avant de le rΘpandre sur les environs. Le cuivre brut obtenu par ce procΘdΘ est ensuite coulΘ en ½gueuses╗ ou en lingots: on l'appelle cuivre ampoulΘ. L'affinage se poursuit par Θlectrolyse, α l'usine.
Source: Archives provinciales de la Colombie-Britannique, Victoria
