9 - L'ERMITE
Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
Monaco :Éd. Rocher, 1987, 222 p. et 1991, 256 p.
Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 250 P.
Montréal, Éd. de l'Homme, c1971, 222 p.
{L'Ermite, par Rampa: (pages 143 à 157)(Extraits)}[51] Une ville fabuleuse 2.
« Je musardais entre ces tours et planais au-dessus des routes aériennes lorsque je découvris d'autres merveilles. À certains des étages supérieurs de ces constructions se trouvaient de fabuleux jardins suspendus, d'incroyables terrains de jeu réservés de toute évidence aux nobles. Cependant, les couleurs étaient à l'envers. Les gens étaient à l'envers. Certains d'entre eux étaient de vrais géants; d'autres des nains. Certains d'entre eux étaient indiscutablement humains; d'autres ne l'étaient pas. Par contre, certaines créatures constituaient un curieux mélange qui se situait entre l'homme et l'oiseau: bien que leur corps eût apparence humaine, leur tête possédait indubitablement certaines caractéristiques de la gent ailée. Certains étaient blancs, d'autres noirs, rouges ou verts. Ils étaient de couleur unie, sans ton dégradé, sans nuance. Des couleurs que l'on pourrait qualifier sans contredit de primaires. Certains possédaient quatre doigts et un pouce à chaque main, d'autres neuf doigts et deux pouces. Dans un autre groupe, je remarquai que certaines créatures avaient trois doigts; des cornes sortaient de leurs tempes et elles avaient ... une queue! c'en était trop pour mes nerfs, et, à cette vue, je fis un effort de volonté et me mis à m'élever à toute vitesse.
« Ayant pris de l'altitude, je pus remarquer que la ville couvrait un immense territoire qui s'étendait jusqu'à la limite de mon champ de vision; toutefois, très loin, je perçus une clairière où il n'y avait pas de bâtiments. À cet endroit, le trafic aérien était intense. Des points lumineux -- ces du moins ce à quoi cela ressemblait -- s'élevaient à une vitesse incroyable sur un plan horizontal. Je découvris que je dérivais doucement vers cet endroit. Tandis que j'approchais, je remarquai que tout cet espace semblait être du verre à la surface duquel se trouvaient d'étranges vaisseaux de métal. Certains de ces derniers étaient de forme sphérique et semblaient, d'après la direction qu'ils prenaient, se diriger vers les confins de ce monde. D'autres, qui ressemblaient à deux bols de métal mis bord à bord, paraissaient également destinés aux voyages au-delà de cette planète. D'autres vaisseaux, enfin, ressemblaient à des lances, et je remarquai qu'après s'être élevés à une hauteur prédéterminée, ils se plaçaient en position horizontale et se dirigeaient vers une destination inconnue, probablement située à la surface de la planète. Il y avait une agitation extraordinaire, et j'avais du mal à croire que tant de gens pussent vivre dans la même ville. Je pensai alors que tous les habitants de ce monde devaient se trouver réunis ici. Mais où étais-je donc? Je sentis la panique me gagner.
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