16 - C'Était Ainsi
Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
Paris : Éditions J'ai lu, 1978, 1988, ©1976. {N° 1976}
Montréal : Éditions Stanké, ©1976.
En Anglais -> 1976 -> « As it was! »
C'Était Ainsi / Par Tuesday Lobsang Rampa --Paris : Éditions J'ai lu, 1978, 1988, ©1976. {N° 1976}{(pages 132 à 135)(Extrait 11)}. La transmission de son corps à Rampa.
La vie à Weybridge n'était pas très drôle. Outre mon activité de bureau, je fus de plus chargé de la garde à exercer au cours des raids, ce qui m'attira des ennuis d'un autre gardien, jaloux de moi. Les difficultés d'approvisionnement augmentaient de jour en jour.
Puis je reçus mes papiers m'informant que j'étais appelé et devais me présenter au conseil de révision. Une foule d'hommes attendaient, dans un grand hall, d'être examinés. Quand vint mon tour, je dis que j'avais eu la T.B.
- Vous savez...
- Je vous envoie à Kingston Hospital. On vous y examinera et on saura si oui ou non vous êtes tuberculeux. ...
Le lendemain, quand j'informai mon employeur que je devais m'absenter pour aller à l'hôpital me faire examiner, il sembla excédé par mes histoires de santé. ... Trois semaines plus tard, j'étais appelé à la clinique de Weybridge où le médecin... confirmait que, si j'étais incorporé dans l'état où étaient mes poumons, je serais loin d'être utile à l'armée.
Un jour que je me promenais, mon travail achevé, et le crépuscule approchant, je butai contre une racine dénudée et m'étalai de tout mon long.
Je me relevai - mais que Dieu bénisse mon âme! - pour découvrir que « je » n'étais pas « moi », car je me tenais debout et mon corps était étalé face contre terre. Je regardai autour de moi avec plus que de l'étonnement, et vis des gens étrangers m'entourant. Des moines , pensai-je, mais que diable des moines pouvaient-ils bien faire ici? Je les regardai, puis regardai ensuite ce que je supposais être mon corps sur le sol. J'entendis alors une voix dans ma tête. J'eus d'abord l'impression d'un jargon étranger, mais en écoutant, j'eus la surprise de découvrir que je le comprenais.
« Jeune homme, dit la voix, vous pensez à vous tuer. Quelle qu'en soit la raison ou l'excuse, le suicide est toujours une erreur.
« C'est facile à vous de parler ainsi, pensai-je, vous ne connaissez pas tous mes problèmes. »
Mais je ne dis rien, sachant que, si je le voulais, je pouvais être délivré de ce que je considérais comme les tortures de la terre. Je savais que mon corps pouvait être disponible à quelque esprit désirant l'habiter. Ils avaient d'abord dit que je devais changer mon nom - ce que je confiai à ma femme qui me crut dément. Mais je changeai de nom, légalement.
Puis, soudain, toute ma dentition me causa de terribles souffrances. Je connus à nouveau des jours effroyables, vivant pratiquement chez les dentistes; puis d'autres interminables ennuis nous amenèrent à déménager et à venir habiter une banlieue de Londres, Thames Ditton. J'essayai de trouver un travail, mais la guerre venait de finir et, avec les hommes démobilisés, le marché du travail se trouvait saturé.
Et un soir, je fus approché par un groupe d'hommes qui me demandèrent si j'étais toujours d'accord pour quitter mon corps et aller dans ce que je pensais être alors le paradis. Ils ne dirent pas paradis, mais « monde astral ». Leur ayant répondu que j'en avais plus que jamais le désir, ils me dirent de rester chez moi le lendemain. Un homme vêtu d'une robe jaune me dit :
- Vous voyez cet arbre, eh bien! vous vous accrocherez à cette arbre là-bas et vous vous laisserez filer vers le haut.
L'heure à laquelle le faire me fut indiquée. Je devrais, sous peine de souffrances pour moi et pour d'autres, suivre toutes les instructions à la lettre. Et si je ne le faisais pas, je resterais sur la terre.
Le lendemain, me voyant rester à la maison, ma femme trouva mon comportement étrange. Mais une minute avant l'heure dite, je me rendis vers le fameux arbre. Je m'y accrochai, ainsi qu'on me l'avait ordonné, et retombai comme frappé par la foudre. Je recommençai et je vis une corde d'argent qui sortait de moi. Je cherchai à m'en saisir, mais mes mains en étaient doucement tenues à distance. J'étais étendu sur le sol, ayant très peur, car deux personnes faisaient quelque chose à cette corde, et une troisième était là, avec dans sa main une autre corde, et - horreur! - je voyais à travers les trois personnes comme si elles étaient transparentes. Je me demandai si je voyais vraiment tout cela ou si mon cerveau m'avait quitté.
Il y eut enfin une sorte de bruit et je découvris - ô joie suprême! - que je flottais dans un monde merveilleux. Ayant rempli la partie de mon contrat traitant de ma vie passée, je vais maintenant revenir à la partie concernant le monde astral...
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