9 - L'ERMITE
Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
Monaco :Éd. Rocher, 1987, 222 p. et 1991, 256 p.
Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 250 P.
Montréal, Éd. de l'Homme, c1971, 222 p.
{L'Ermite, par Rampa: (pages 63 à 72 )(Extraits)}[14]Description [suite] de la salle d'opération.
« Maintenant, je pouvais me voir. Ce fut une expérience horrifiante que d'apercevoir mon corps aussi exsangue et avec autant de tubes et de sondes qui en sortaient. Je fus également stupéfait de me voir ainsi et de réaliser que mes paupières étaient fermées. J'étais allongé sur ce qui semblait être une mince plaque de métal supportée par un unique pilier. Au pied du pilier j'apercevais un certain nombre de pédales tandis que, près de moi, il y avait une tige supportant des bouteilles de verre remplies de liquides multicolores. L'homme me dit: « Tu te trouves sur une table d'opération. Avec ces pédales -- il les toucha -- , nous pouvons te placer dans n'importe quelle position. » Il pesa sur l'une d'elles et la table tourna. Il en toucha une autre et la table s'inclina jusqu'à ce que je manque de tomber. Une autre, et la table s'éleva de telle façon que je pus voir dessous. Bref, ce fut une expérience d'une étrangeté inquiétante qui me causa des sensations extrêmement bizarres dans l'estomac.
« Visiblement, les murs étaient faits d'un métal d'une couleur verte des plus plaisantes. Jamais auparavant je n'avais vu un matière d'une telle qualité, une surface aussi lisse, aussi exempte d'imperfections. Il était clair que l'on avait dû employer un système de jointures spéciales, car on n'en voyait nulle part, pas même là où les murs, le plancher ou le plafond commençaient ou finissaient. On pouvait dire que les murs « coulaient » litéralement dans le plancher ou dans le plafond. Nul coin à angle aigu, nulle arête. Puis, une section du mur glissa sur le côté avec ce bruit de roulement mètallique que j'avais appris à si bien reconnaître. Une étrange tête se montra dans l'embrasure [de la porte], jeta rapidement un regard circulaire puis rentra aussi brusquement; le mur se referma.
« Sur le mur devant moi, il y avait tout un assortiment de petites fenêtres dont certaines avaient la taille d'une large paume [de la main] d'homme. Derrière ces fenêtres, on apercevait des aiguilles, arrêtées sur diverses marques rouges ou noires. Certaines fenêtres rectangulaires, de plus grande taille, attirèrent particulièrement mon attention; une lueur bleuâtre presque mystérieuse en émanait. D'étranges taches de lumière sautillaient et dansaient selon un tracé incompréhensible, tandis que dans une autre fenêtre une ligne d'un brun rougeâtre ondulait de haut en bas selon d'insolites formes rythmiques rappelant -- c'est du moins ce que je pensai -- la danse du serpent. L'homme -- celui que j'appellerai mon ravisseur -- sourit en voyant que je prenais intérêt à ces choses. « Tous ces instruments donnent des indications ayant rapport à Toi, me dit-il, ici, on trouve des données se rapportant à neuf ondes céphaliques. Neuf ondes sinusoïdales séparées avec, en surimposition, la production électrique de ton cerveau. Elles montrent que tu possèdes une capacité mentale supérieure. Elle montrent que tu possèdes une remarquable facilité de mémorisation, ce qui prouve ton aptitude à t'acquitter de ta tâche. »
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