La Robe de Sagesse

Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
Paris : Éd. J'ai Lu, 1972, ©1971,1985, 1990, 248 P. {N° 1922}, ©1966*
 
 

(page 46)              (Extrait 01)} La Voie du Juste Milieu
(page 76)              (Extrait 02)} La Parole Juste (dans la 4e Noble Vérité ->3/8)
(page 87)              (Extrait 03)} Sur la Religion.
(pages 99 à 103)  (Extrait 04)} Boule de Cristal.
(pages 105 à 110)(Extrait 05)} Sortie Astrale + Traversée de murs {frémissement}.
(pages 112 à 115)(Extrait 06)} RATIONALISATION de la réalité.
(pages 116 à 117)(Extrait 07)} Voyage Astral, Télépathie, Communication.
(pages 151 à 156)(Extrait 08)} BOULE DE CRISTAL.
(pages 208 à 214)(Extrait 09)} UTILITÉ DE LA RELIGION.
(pages 227 à 228)(Extrait 10)} POUR VOIR L'AURA.

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{La Robe de Sagesse, par RAMPA:  (page 46)(Extrait 01)} La Voie du Juste Milieu

    On considère le bouddhisme comme une religion mais ce n'en est pas une, un sens propre du terme. Le bouddhisme est un mode de vie, un code de vie par lequel, à condition que l'on sache l'observer, certains résultats peuvent être obtenus. Le mot « religion » est un terme commode, mais faux, le seul qui soit admis étant « La Voie du Milieu ».

    Le bouddhisme était issu des enseignements de la religion hindoue. Les philosophes et les maîtres hindous avaient enseigné que le chemin de la connaissance de soi, de l'esprit et des tâches que devait affronter l'humanité était semblable au fil d'un rasoir; il fallait marcher droit sous peine de tomber d'un côté ou de l'autre.

    Gautama connaissait par c£ur toutes les Écritures des Hindous car c'était ainsi qu'il avait été instruit. Mais grâce à sa persévérence il découvrit la Voie du Milieu.

    Les privations sont redoutables car elles troublent l'esprit; les excès du luxe sont tout aussi mauvais. On peut, avec profit, comparer ces conditions à celles d'un instrument que l'on accorde. Si l'on persiste à tendre les cordes d'un instrument, une guitare par exemple, il vient un moment où cette corde casse et l'harmonie est rompue. Si l'on relâche toute la tension elle ne peut vibrer, et il n'y a plus de musique. Par conséquent il faut trouver le moyen terme, la juste tension des cordes afin d'obtenir une harmonie. Il en est de même dans le cas de l'humanité, où les excès de luxe d'un côté, et la misère de l'autre provoquent une dissonance.

    Gautama imagina la Voie du Milieu et formula les préceptes permettant d'atteindre le bonheur, car une de ses paroles fut : « Celui qui cherche le bonheur peut le trouver à condition de ne jamais renoncer à ses recherches. »
 
 

{La Robe de Sagesse, par RAMPA:  (page 76)(Extrait 02)} La Parole Juste (dans la 4e Noble Vérité ->3/8)

    Cela signifie que l'on doit veiller à ce que l'on dit, se garder de médire ou de répandre des rumeurs sans fondement. On doit toujours accorder aux autres le bénéfice du doute, et se taire lorsque les paroles risquent de blesser quelqu'un d'autre; on ne doit parler qu'à bon excient et lorsque les paroles peuvent secourir. La parole peut être plus mortelle que l'épée, plus venimeuse que le venin des serpents. La parole peut détruire une nation. Ainsi, nous devons veiller à avoir toujours la parole juste, ce qui nous sera facile si nous observons :

{4. La Bonne Conduite : Si l'on se conduit bien, on ne parle pas mal. Ainsi, la conduite juste contribue à découvrir la parole juste et les justes aspirations. La bonne conduite interdit à une personne de proférer des mensonges...}
 

{La Robe de Sagesse, par RAMPA:  (page 87)(Extrait 03)} Sur la Religion.

    {...} Attendez un peu de visiter d'autres lamaseries, attendez de partir par le monde! Vous découvrirez que certaines personnes se moquent de la religion, que d'autres se rincent la bouche avant d'oser prononcer le nom de Bouddha afin de ne pas souiller le nom sacré. Mais ce sont deux extrêmes, les incroyants d'un côté et les fétichistes de l'autre. La religion est une discipline qui ne peut servir que si l'on use de bon sens et de modération. Dieu la Voie du Milieu peut résoudre tous les problèmes.

{La Robe de Sagesse, par RAMPA:  (pages 99 à 103)(Extrait 04)} Boule de Cristal.

    « Voilà qui est intéressant », pensai-je. Devant moi, 9 lamas en robe safran étaient assis en rond, autour d'un socle ouvragé sur lequel reposait une Chose, que je distinguais mal. Il semblait y avoir quelque chose, et pourtant il paraissait n'y avoir rien. Je frissonnai, et les chevaux rasés se dressèrent sur ma tête comme des gardes à la parade, car les doigts glacés de la peur m'étreignaient au point que je faillis prendre mes jambes à mon coup. J'avais l'impression que, sur ce socle sculpté, se tenait une créature d'un autre monde, une créature qui n'avait pas d'existence dans le nôtre et peut-être aucun dans ce monde des ombres d'où elle était venue. J'ouvris de grands yeux.

    Cela ressemblait vaguement à un globe, mais sans forme et pourtant cette forme bougeait! J'aurais voulu m'approcher, regarder par-dessus l'épaule d'un des lamas, mais je risquais d'être alors surpris. Je restai donc à l'ombre de la statue, je me frottai les yeux pour en chasser le sommeil, pour tenter de mieux voir, et finalement je m'avançai à quatre pattes, sur les mains et les genoux, en glissant de côté pour voir entre les épaules de deux des lamas.

    Je m'aperçus alors que la « chose » posée sur le socle était un énorme bloc de cristal de roche, parfait, sans le moindre défaut. Les Lamas l'entouraient comme s'ils l'adoraient. Ils le regardaient intensément, et pourtant pas assez intensément qu'ils dussent lui consacrer leurs yeux physiques, mais seulement, semblait-il, leur troisième £il. « Ma foi, me dis-je, moi aussi je suis clairvoyant. » Je cessai donc de regarder avec les yeux et laissai mes facultés de clairvoyance les remplacer; je vis alors dans le cristal des couleurs, un tourbillon de couleur et de fumée. Ahuri, effrayé, je me sentis tomber, tomber d'une hauteur immense, tomber du toit du monde dans le plus profond des abîmes. Non, ce n'était pas un abîme mais un paysage, un autre monde qui s'étendait sous mes yeux, où les couleurs étaient différentes, où tout était différent. Je le contemplais du haut d'une légère éminence et je voyais des gens errer, pleins de tristesse, douloureux. C'était des âmes perdues, des âmes sans guides, des âmes cherchant à se délivrer de leurs soucis.
 
 

    Alors que j'étais assis là, comme si je me trouvais sur un autre plan, dans un autre monde ensoleillé, les lamas continuaient de psalmodier. De temps en temps, l'un d'eux levait une main et agitait une clochette d'argent et, en face de lui, un autre faisait le même geste mais sa clochette avait un autre son. Ainsi la litanie se poursuivit, montant et descendant l'octave, en glissade, pas du tout en notes séparées comme dans les autres parties du monde, mais se confondant en accords que les murs renvoyaient et qui se répercutaient en de nouveaux accords.

    Le chef de ce groupe de lamas frappa dans ses mains, son voisin agita une clochette et un troisième éleva la voix pour une prière rituelle, « Ah, entendez la voix de nos âmes ». Ils chantèrent ensuite tous les très anciens couplets du cantique, chacun à son tour, d'abord, puis à l'unisson, et la cadence de leurs voix montait et descendait, m'emportant hors du temps, me soulevant hors de moi-même.

    Enfin les voix se turent. Un lama fit tinter très légèrement sa clochette, et tous les autres l'imitèrent, sur des rythmes et des sons différents formant un ensemble tonal varié, que les murs répercutèrent. Les Lamas reprirent le cantique, mais tout bas, en agitant leurs clochettes. L'effet était hypnotique, mystique.

    Je regardai les gens qui m'entouraient, mais étaient-ils là près de moi ? Étais-je dans un autre monde ? Ou bien les voyais-je dans le cristal ? Je ne savais plus. Pourtant, j'avais l'impression très forte d'être ailleurs, dans un univers où l'herbe était plus verte, le ciel plus bleu, l'ombre et la lumière plus violemment contrastées. Il y avait de l'herbe verte sous mes pieds, je la sentais ! Je pouvais y plonger mes orteils ! Je sentais l'humidité du sol imprégner mes genoux, ma robe. Mes mains aussi étaient humides et je sentais sous mes paumes les brins d'herbe et quelques cailloux. Je regardai autour de moi avec curiosité. Au premier plan, je vis d'énormes rochers de pierre verdâtre marbrée de blanc. Plus loin j'en aperçus d'autres, de diverses couleurs; celui qui m'attirait le plus était rougeâtre, strié de veinules blanches. Mais ce qui m'impressionnait le plus, c'était la réalité de cette vision; toutes ces choses paraissaient plus normales que la normale, les couleurs plus vives, les contours plus nets.
 
 

    Une légère brise soufflait; je la sentais caresser ma joue gauche. C'était assez stupéfiant car elle m'apportait d'étranges senteurs inconnues, exotiques. À une certaine distance j'aperçus un insecte semblable à une abeille, qui bourdonnait et voletait; il se posa sur une petite fleur éclose dans l'herbe et pénétra sa corolle en trompette. Je voyais tout cela sans avoir conscience du passage du temps mais soudain j'eus peur car un groupe de personnes marchait vers moi. Je les regardai, paralysé; ces gens venaient vers moi et j'étais sur leur chemin. Certains étaient très vieux, et s'appuyaient lourdement sur des bâtons; ceux-là marchaient pieds nus, vêtus de loques. D'autres paraissaient riches, mais sans cet air prospère, qui accompagne la richesse car ce qui frappait avant tout, chez ces hommes et ces femmes, c'était leur terreur, leur angoisse; à tout moment ils sursautaient, portaient une main à leur c£ur, regardaient peureusement autour d'eux et aucun d'eux ne semblait avoir conscience de son voisin; ils semblaient se croire seuls, oubliés, désolés, abandonnés dans une terre étrangère. Ils avançaient ainsi en groupe mains chacun dans sa solitude, ettirés par les voix que j'entendais aussi : « Ah! Écoutez les Voix de nos âmes, vous tous qui errez sans guide. » Le chant psalmodié continuait, ces gens avançaient, et d'autres arrivèrent et quand ils atteignirent un certain endroit - je ne pouvais voir vraiment ce qui se passait - leur visage s'illumina d'une espèce de joie supra-terrestre, chacun se redressa comme s'il venait de recevoir la promesse d'un réconfort. Ils disparurent à ma vue, en marchant.

    Soudain, des cloches sonnèrent, dissonantes, et je me sentis violemment tiré, comme si on me ramenait, comme si j'étais un cerf-volant au bout d'une ficelle que l'on ramenait en luttant contre une bourrasque qui cherchait à l'emporter.

    Je contemplai l'étrange panorama et j'eus l'impression que la nuit tombait car le ciel devenait plus sombre et les couleurs perdaient leur vivacité. Les objets semblaient rétrécir. Rétrécir? Comment était-ce possible? Pourtant c'était indiscutable, tout rapetissait, et non seulement ils diminuaient mais un brouillard semblable aux nuages célestes commençait à recouvrir la face de ce monde; sous mes yeux horrifiés, tandis que tout devenait de plus en plus petit, le brouillard se changea en nuées d'orage, et le tonnerre gronda accompagné d'éclairs.

    Je m'élevais dans les airs, je montais de plus en plus haut à mesure que le monde devenait plus petit. En regardant la terre je la vis tourner sous mes pieds, et je me raisonnai, je me dis qu'elle ne pouvait pas tourner là-bas sous mes pieds puisque j'étais à quatre pattes dans le temple. Mais y étais-je? Étourdi, égaré, je ne savais que penser lorsque je ressentis encore une fois cette secousse violente, effrayante...

    Pris de vertige, je levai la main pour me frotter les yeux. Et quand je les rouvris, je vis que le cristal n'était plus que du cristal de roche, ce n'était plus un monde étrange mais une roche sans vie et sans lumière.
 

{La Robe de Sagesse, par RAMPA:  (pages 105 à 110)(Extrait 05)} Sortie Astrale + Traversée de murs {frémissement}.

    - Lobsang, nous avons beaucoup entendu parler de toi, de tes pouvoirs, de tes possibilités et de ton avenir. En fait, c'est nous qui avons enquêté et étudié le Registre des Probabilités pour savoir ce qui pourrait t'arriver. Aujourd'hui, consens-tu à subir une épreuve afin que nous puissions déterminer l'étendue de tes pouvoirs? Nous aimerions t'emmener faire une promenade dans l'astral, et dans le monde au-delà de l'astyral. Nous voulons t'emmener comme un fantôme à travers notre Potala.

    - Lobsang, nous voulons que tu t'allonges par terre puisque tes jambes ne te permettent pas d'adopter la position rituelle. Couche-toi.

    Le vieux lama prit un coussin et le glissa sous ma tête, puis il me fit croiser les mains et les disposa sur mon abdomen, entre l'extrémité du sternum et l'ombilic. Cela fait, les lamas portèrent respectueusement le cristal au pied de la Statue Sacrée et s'installèrent de nouveau en rond autour de moi, ma tête occupant le centre précis de ce cercle. Un des lamas se releva et revint avec des bâtonnets d'encens et un petit brasero. ...

    Je sentis alors mes paupières s'alourdir, et une immense lassitude m'envahit. Les lamas ne me regardaient pas mais levaient la tête. Je me forçai à rouvrir les yeux; je vis leur menton, leurs narines mais ne pus distinguer leurs yeux tant leur tête était renversée en arrière. Je me demandai ce qu'ils pouvaient bien regarder ainsi.

    L'ensens se mit à grésiller. Soudains j'eus l'impression que le temple bougeait, que les murs ondulaient. J'avais entendu parler des tremblements de terre et je creus que notre Potala était secoué par un séisme. La panique me prit et je dus faire de grands efforts pour rester immobile, de crainte de faire honte à mon Guide si je me relevais pour sortir précipitamment du temple alors que les lamas ne bougeaient pas.

    Le balancement persista au point que j'en eus mal au c£ur. Et puis il me sembla que j'étais soulevé de terre, je vis approcher les poutres du plafond et je levai une main pour me protéger. À ma profonde surprise, ma main traversa la poutre sans même déranger la poussière qui la recouvrait.

    Encore terrifié par ce mystère, je retombai rapidement et atterris aux pieds de la Statue Sacrée. Je tendis vraiment une main, sachant que mes jambes ne me soutiendraient pas mais, encore une fois, ma main traversa complètement la Statue, et mes jambes étaient fortes et fermes, je n'éprouvais nulle douleur, aucun inconfort. Je me retournai. Le groupe de lamas n'avait pas bougé. Si! L'un d'eux avait quitté sa place. Il se tenait debout à côté de moi et une de ses mains me prenait le coude. Il me parut lumineux, plus grand que tout à l'heure et, levant les yeux vers la Statue Sacrée je vis aussi qu'elle semblait avoir grandi. La peur me crispa l'estomac mais le lama me rassura en souriant.
 
 
 

    - Ne crains rien, Lobsang, tu ne dois pas avoir peur. Viens avec moi.

    Il me guida, une main tenant mon bras. Nous contournâmes le cercle des lamas. Je me retournai vers le centre du cercle mais il n'y avait rien; mon corps n'était plus là. Je me tâtai avec précaution, mes mombres me parurent solides, bien charnels. Furtivement, je touchai le lama qui m'accompagnait et sa chair était aussi réelle que la mienne. Il surprit mon geste et se mit à rire.

    - Lobsang! Lobsang! Tu es maintenant sur un autre niveau avec ton corps. Seuls, ceux qui possèdent une grande habileté, une habileté innée, peuvent faire cela. Mais viens donc... Viens!

    Nous nous dirigeâmes vers un des côtés du temple. Le mur approchait. Je m'arrachai à l'étreinte du lama et voulus me détourner, en m'exclamant:

    Non! Nous allons nous faire du mal si nous continuons. Ce mur est épais, et dur!

    Le lama me saisit de nouveau le bras:

    - Viens, te dis-je! Quand tu auras un peu plus d'expérience, tu verras comme tout cela est simple.

    Il passa derrière moi, appliqua ses deux mains sur mes omoplates et me poussa. Le mur se dressait devant moi, une muraille grise aux pierres énormes. Il me poussa encore un peu et alors j'éprouvai la sensation la plus extraordinaire de ma vie : je pénétrai sans effort dans l'épaisseur du mur ! Il me sembla que tout mon corps était chatouillé par des millions, des milliards de petites bulles qui rebondissaient et s'écrasaient contre moi sans me gêner, sans ralentir ma progression mais provoquant une espèce de picotement plaisant. J'avançais sans la moindre difficulté, mais j'avais l'impression de marcher dans une tempête de sable ou de poussière qui cependant ne m'aveuglait pas; je tendis les mains pour essayer d'attraper ce sable ou cette poussière mais les grains infimes traversèrent mes paumes, ou le contraire, je ne sais. Derrière moi, le lama rit tout bas, en me poussant plus fort, et j'émergeai soudain de l'autre côté du mur, dans le corridor. Un vieillard surgit soudain, portant deux lampes à beurre et un objet quelconque sous le bras. Je voulus l'éviter mais il était trop tard. Aussitôt je m'excusai de l'avoir bousculé; cependant le vieillard passa son chemin... Il avait traversé mon corps sans s'en apercevoir ! Ou peut-être était-ce moi qui l'avais traveré - mais ni lui ni moi n'eûmes conscience de ce contact.
 
 
 

    Guidé par le lama, je longeai des corridors, visitai avec lui des entrepôts et descendis à la cuisine.

    Le vieux moine-cuisinier était là, assis sur un grand sac de cuir. Il se grattait et se curait les dents avec un brin de paille en grommelant :

    - Aïe! Il doit être temps de préparer le repas, je suppose. Quelle vie ! De la tsampa, encore de la tsampa, toujours de la tsampa, et tant de ventres à nourrir!

    Nous repartîmes. Mes jambes m'obéissaient, je ne les sentais plus et, à vrai dire je ne pensais plus à mes blessures car je ne souffrais pas. Nous prenions soin de ne jamais troubler l'intimité des autres, nous ne pénétrâmes dans aucune cellule, aucun dortoir. Nous descendîmes ainsi jusqu'aux caves, jusqu'aux celliers et là nous vîmes mon vieil ami, Honorable Minou, couché de tout son long et profondément endormi. Il devait rêver car ses pattes et ses moustaches frémissaient et ses oreilles étaient couchées. Nous approchâmes sans bruit, pensions-nous, mais soudain le chat se réveilla en sursaut, fit le gros dos, le poil hérissé, en crachant sa colère. Cela ne dura qu'un instant. Son regard changea tandis qu'ils regardait dans l'astral - comme peuvent le faire tous les chats - et il se mit à ronronner en me reconnaissant. Je voulus le caresser mais naturellement ma main le traversa. Ce fut pour moi une bien remarquable sensation car j'avais souvent caressé Honorable Minou et jamais encore ma main ne l'avait pénétré. Il parut aussi amusé que j'étais dérouté et me donna un coup de tête affectueux, qui me traversa de part en part et ce fut à son tour d'être surpris. Et puis il parut hausser les épaules, se recoucha en rond et se rendormit.

    Pendant longtemps, nous errâmes dans la lamaserie, traversant les épaisses murailles de pierres, les planchers, les plafonds, jusqu'à ce que le lama me dise :

    - Descendons, maintenant, car nous sommes allés assez loin pour une première fois.

    Il me prit le bras et nous plongeâmes à travers le sol, émergeant sous un plafond, et ainsi descendîmes de  plusieurs étages pour arriver enfin dans le couloir où se trouvait le temple. Une fois encore nous approchâmes du mur mais je n'hésitai plus. J'avançai hardiment, traversai la muraille et retrouvai les myriades de bules et leur agréable picotement.

    Les lamas étaient toujours assis en rond et celui qui m'avait guidé dans notre promenade me dit d'aller m'allonger de nouveau, à la même place. Je lui obéis, et au même instant je sombrai dans un profond sommeil.

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Dans les descriptions de rampa qui précèdent en vert et que je reproduit ci-après, nous avons là une preuve de la réalité d'un monde invisible {ou un état} que l'on peut visiter en sortant de son corps tout en ressentant certains effets. Ces effets sont reproductibles pour et chez tous ceux qui font une expérience de sortie consciente de son corps physique, ou, tout au moins, qui deviennent conscients en dehors de leur corps physique et qui font cette expérience de traverser un objet quelconque... Les sensations sont très caractérisées et chacun peu les vérifier par lui-même et ainsi savoir que tout cela est bel et bien une réalité tangible. Je vous en donnerai une autre description faite aussi par Rampa plus tard.

{La Robe de Sagesse, par RAMPA:  (pages 105 à 110)} Sortie Astrale + Traversée de murs {frémissement}. «  Il me poussa encore un peu et alors j'éprouvai la sensation la plus extraordinaire de ma vie : je pénétrai sans effort dans l'épaisseur du mur ! Il me sembla que tout mon corps était chatouillé par des millions, des milliards de petites bulles qui rebondissaient et s'écrasaient contre moi sans me gêner, sans ralentir ma progression mais provoquant une espèce de picotement plaisant. J'avançais sans la moindre difficulté, mais j'avais l'impression de marcher dans une tempête de sable ou de poussière qui cependant ne m'aveuglait pas; je tendis les mains pour essayer d'attraper ce sable ou cette poussière mais les grains infimes traversèrent mes paumes, ou le contraire, je ne sais. »

«J'avançai hardiment, traversai la muraille et retrouvai les myriades de bules et leur agréable picotement. »
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{La Robe de Sagesse, par RAMPA:  (pages 112 à 115)(Extrait 06)} RATIONALISATION de la réalité.

    - Eh bien, Lobsang, il me semble que pour une première fois, tu as bien réussi à sortir de ton corps, me dit le lama qui m'avait accompagné dans mes pérégrinations. Nous devrons recommancer souvent, jusqu'à ce qu'il te soit aussi facile de te débarrasser de ton corps que de ta robe.

    - Mais, Honorable Lama, protestai-je étonné, je n'ai pas quitté mon corps! Je l'ai emporté avec moi.

    - Comment? Que veux-tu dire? s'exclama-t-il, stupéfait. Tu as voyagé en esprit avec moi!

- Honorable Lama, rétorquai-je, j'ai bien regardé le cercle et mon corps n'était pas là, il n'était pas couché par terre, alors j'ai bien dû l'emporter avec moi.

    Le très vieux lama, le plus petit des neuf, me sourit.

    - Tu commets une erreur fréquente, Lobsang,. Car tes sens sont encore troublés.

    Je me tournai vers lui. Très franchement, je ne comprenais pas un mot de ce qu'il me disait et il me sembla que c'était lui dont les sens étaient troublés car j'étais bien capable de savoir si j'avais vu ou non mon corps, et si je ne l'avais pas vu c'est qu'il n'était pas là. Sans doute devinèrent-ils à mon expression sceptique que je ne comprenais pas car un autre lama intervint :

    - Je vais te donner ma propre version de ces faits, Lobsang. Écoute-moi attentivement, car ce que je vais te dire est élémentaire et pourtant cela trouble beaucoup de gens. Tu étais allongé par terre, et comme c'était la première fois que tu voyageais dans l'astral nous t'avons aidé, nous t'avons soutenu tandis que ta forme astrale échappait à ta forme physique et parce que nous avons une grande expérience tu n'as rien senti, aucune secousse, aucun trouble. Par conséquent, il est évident que tu ne te rendais pas compte que tu quittais ton corps.

{...}

    Le lama qui m'avait accompagné dans ma promenade dans l'astral reprit :

    - Toi, Lobsang, ignorais tout de ce qui se passait, tu ne savais pas que tu quittais ton corps, ainsi tu ne t'attendais pas à voir ce corps ailleurs. Donc, quand tu as regardé, tu as vu les lamas assis en rond et ton attention s'est bien gardée de chercher ton corps. Il en est de même en hypnotisme; nous pouvons hypnotiser une personne et lui faire croire qu'elle est absolument seule dans une pièce; elle regarde autour d'elle, elle regarde tout sauf la personne qui se trouve dans la pièce avec elle. La personne hypnotisée, à son réveil, est prête à jurer qu'elle était seule, en toute sincérité. De même, tu as soigneusement évité de regarder l'endroit où ton corps était allongé, à la vue de tous. Tes yeux ont suivi le périmètre de notre cercle, ont fait le tour du temple mais n'ont pas regardé le seul endroit que tu croyais vouloir regarder.
 

{La Robe de Sagesse, par RAMPA:  (pages 116 et 117)(Extrait 07)} Voyage Astral, Télépathie, Communication.

    - Nous allons bientôt te donner une instruction particulière, afin que tu puisses quitter ton corps aisément à n'importe quel moment. Comme tout le monde, tu voyages dans l'astral chaque nuit, tu t'en vas dans de lointains pays, et puis au matin tu les a oubliés. Mais nous voulons te montrer combien il est facile pour toi de quitter ton corps à ta guise, de voyager dans l'astral et d'en revenir en gardant le souvenir de tout ce que tu y as vu, de tout ce que tu y as fait. Si tu parviens à accomplir cela, tu pourras te rendre dans toutes les grandes villes du monde et tu ne seras plus isolé ici, au Tibet, mais tu auras l'occasion d'acquérir de nouvelles connaissances, de te familiariser avec d'autres cultures.

   Je réfléchis à ce propos. Je m'étais souvent demandé comment certains des plus grands lamas pouvaient être aussi savants; ils me paraissaient supérieurs, des Êtres à part, indifférents aux petites mesquineries de la vie quotidienne, capables de savoir ce qui se passait à tous moments dans n'importe quelle région de notre pays. Je me rappelai alors une visite que nous avions faite, mon Guide et moi. Nous nous étions rendus chez un vieillard à qui l'on m'avait présenté et nous avions causé ou, plutôt, mon Guide et lui s'étaient entretenus tandis que je les écoutais respectueusement. Soudain, le vieillard avait levé une main en disant : « On m'appelle! » Sur quoi il avait semblé disparaître, la lumière avait quitté son corps et il était resté immobile, comme un mort, comme une coquille vide. Mon Guide ne bougea pas, et me fit signe de l'imiter et de me taire. Les mains croisées sur les genoux, nous attendîmes longtemps, sans bouger, sans parler. Je considérai avec grand intérêt le vieillard apparemment mort, pendant dix minutes, vingt peut-être, il m'est difficile de le dire. Enfin, le vieillard reprit des couleurs, et s'agita en ouvrant les yeux. Alors, jamais je ne l'oublierai, il raconta à mon Guide ce qui se passait au même instant à Shigatse, une ville fort lointaine. Il me vint à l'idée que c'était un système de communications bien meilleur que tous les remarquables appareils qui existaient, disait-on, dans le monde occidental.

    Je rêvais de pouvoir voyager dans l'astral, d'aller n'importe où à ma guise, de pouvoir franchir les montagnes, les mers, les océans, de visiter les pays étrangers. Et ces hommes, ces neuf lamas allaient me l'enseigner!
 

{La Robe de Sagesse, par RAMPA:  (pages 151 à 156)(Extrait 08)} BOULE DE CRISTAL.

    - Il y a longtemps, très longtemps, les gens n'étaient pas comme nous le sommes aujourd'hui. Il y a longtemps, très longtemps, les êtres humains savaient se servir des lois de la nature, et possédaient des sens aujourd'hui oubliés, sauf de quelques rares privilégiés. Il y a des centaines se siècles, les êtres étaient télépathiques et clairvoyants, mais, à force d'utiliser ces pouvoirs à des fins mauvaises, ils les ont perdus. Pis encore, les humains dénient aujourd'hui l'existence de ces pouvoirs. Tu découvriras, quand tu visiteras les pays lointains, après avoir quitté le Tibet, et l'Inde qu'il n'est pas bon de parler de clairvoyance, de voyages dans l'astral, de lévitation ou de télépathie parce que les gens de ces pays diront simplement : « Prouvez-le, prouvez-le, vous parlez par énigmes, vous dites des bêtises, cela n'existe pas, ou ceci, ou autre chose, car si c'était une science nous l'aurions découverte depuis longtemps. »

{...}

    - Certes, mais il est indispensable qu'un cristal soit lavé quand il change de mains, parce que j'ai touché celui-ci, et le Grand Initié l'a eu entre ses mains, et je l'ai repris ensuite. Tu ne veux certainement pas plonger dans mon passé ni mon avenir, et il est naturellement interdit de surprendre le passé, le présent et l'avenir du Grand Initié. Par conséquent, va dans la pièce voisine, me dit-il en me montrant une porte, lave-toi les mains, lave le cristal et prend bien soin de faire couler de l'eau claire dessus, de l'eau courante. Je t'attends.

{...}

    - Non, non, il faut t'assurer qu'aucun rayon de lumière ne peut tomber sur le cristal car dans ce cas le soleil provoquera de faux reflets. Il est indispensable qu'il n'y ait pas le plus infime point de lumière sur le cristal; de cela tu dois toujours t'assurer, et en avoir conscience mais sans avoir conscience de la circonférence exacte.

{...}

    ... Je baissai la tête, regardai le cristal, dans le cristal, mais sans rien voir, sans fixer mon attention. Afin de contempler comme il se doit un cristal, on doit au contraire fixer son regard sur un point dans l'infini parce que si l'on regarde le cristal on voit machinalement une tache, une poussière, un reflet, et cela vous empêche de voir l'avenir ou le passé. Donc, comme on me l'avait appris, je fixai un point dans l'infini en regardant apparemment le cristal.

{...}

    - Ce n'est pas le moment de lire dans le cristal, ni de deviner l'avenir car tu n'as pas encore reçu de leçon, et dans ton cas nous devons nous « hâter lentement ». Il te faut apprendre comment tenir le cristal comme il faut, comme tu le fais maintenant d'ailleurs, mais tu apprendras qu'il y a différentes méthodes, et que tu dois le tenir différemment suivant les cas. Si tu veux voir les affaires du monde, tu poseras le cristal sur un socle, et si tu veux interpréter la vie d'un individu tu devras faire tenir le cristal à cet individu un instant avant de le reprendre et alors, si tu as été bien entraîné, tu verras ce que cet individu désire savoir.
 

{La Robe de Sagesse, par RAMPA:  (pages 208 à 214)(Extrait 09)} UTILITÉ DE LA RELIGION.

    - Lobsang, dit-il, la religion est une chose très nécessaire, indispensable. Il est absolument nécessaire, absolument essentiel que nous ayons une religion capable d'imposer sa discipline spirituelle à ses fidèles. Sans religion, les hommes ne seraient que des bêtes sauvages. Sans religion, il n'y aurait pas de voix de la conscience. Peu importe, Lobsang, que l'on soit bouddhiste, hindou, chrétien ou juif. Tous les hommes ont le sang rouge quand ils saignent, et la foi à laquelle nous nous plions est essentiellement la même.

{...}

    - Ici sur Terre, les hommes sont comme des enfants à l'école, des enfants qui ne voient jamais leur proviseur, qui ne voient jamais le monde extérieur qui entoure leur école. Imagine que cette école et ses jardins soient complètement enfermés derrière un grand mur, il y a des maîtres, mais on ne voit jamais le directeur. Les élèves de cette école pourraient donc croire qu'il n'y en a pas, s'ils ne voient jamais quelqu'un de supérieur au maître de leur classe. Quand les enfants ont passé leurs examens, ils peuvent sortir de l'école, et rencontrer peut-être le directeur, et voir le monde qui les entourait et qu'ils ignoraient. Trop souvent, les hommes exigent des preuves, ils veulent avoir la preuve de l'existence de Dieu, et le seul moyen d'obtenir cette preuve c'est de parvenir à voyager dans l'astral, à devenir clairvoyant, parce que lorsque l'on peut voyager au-delà des confins de la salle de classe enfermée derrière de grands murs, on peut apercevoir et connaître la Grande Vérité.

{...}

    - Imaginons maintenant une classe, où l'on croit que le proviseur s'appelle Un tel. Mais dans la classe voisine, les élèves discutent avec nous, et nous disent que le nom du directeur est autre. Et une 3e classe intervient, et nous déclare que nous sommes tous des imbéciles parce qu'il n'y a pas de proviseur, car s'il y en avait un nous le verrions, nous connaîtrions son nom et nous n'aurions pas à discuter. Ainsi, Lobsang, une de ces classes est pleines d'Hindous qui appellent le directeur par un certain nom, la classe voisine est pleine de chrétiens et ils ont un autre nom pour leur proviseur. Mais si nous allons au fond des choses, si nous extrayons de l'essence de chaque religion nous découvrons qu'elles ont toutes un point commun. Elle parlent toutes de l'existence de Dieu, d'un Être Suprême. Nous pouvons l'adorer de manière différentes, mais du moment que nous l'adorons avec toute notre foi, le reste importe peu.
 
 
 

    - Lobsang, suppose que tous les acolytes, les moines et les lamas de la lamaserie de la Barrière de Roses n'aient personne pour leur inculquer la discipline; ils sont 7000 dans cette lamaserie, 7000! Suppose qu'il n'y ait aucune discipline, aucune récompense, aucun châtiment, suppose que chacun puisse faire ce qu'il lui plaît, selon son caprice, sans être troublé par sa conscience. Bientôt, ce serait l'anarchie, il y aurait des crimes, il pourrait se passer des choses horribles. Ces hommes sont maintenus sur le droit chemin par la discipline, spirituelle et physique. Il est donc indispensable que tous les peuples aient une religion, qu'ils obéissent à une discipline spirituelle, car s'il n'y avait que la discipline physique ce serait le règne de la force, et le plus fort régnerait. Mais la discipline spirituelle fait régner l'amour. Le monde d'aujourd'hui a grand besoin de religion, non pas celle-ci ou celle-là, mais n'importe quelle religion selon qu'elle convient le mieux au tempérament de tel ou tel peuple.

{...}

    ... La religion est une chose que l'on VIT. C'est un code de conduite que nous nous imposons de bon c£ur afin de nous purifier et de nous fortifier. En veillant à avoir des pensées pures, nous chassons, par la même occasion, les pensées impures, nous fortifions l'être vers lequel nous irons quand nous quitterons notre corps. Mais tu verras la vérité de tout cela par toi-même, quand tu apprendras à voyager dans l'astral. Pour le moment, et pendant quelques semaines encore, tu dois me croire sur parole. La religion est une réalité, une nécessité. Si tu pries et si tu t'imagines que ta prière n'est pas exaucée, tu te trompes peut-être car avant de venir sur cette terre nous traçons un plan précis de ce qui nous sera avantageux ou désaventageux durant notre séjour provisoire. Nous préparons notre vie sur Terre - avant d'y venir - comme l'étudiant d'une grande université prépare le cours de ses études afin qu'ensuite, une fois diplômé, il devienne ceci, ou cela ou autre chose.

    - Honorable Maître, hasardai-je un peu timidement, croyez-vous qu'une religion soit supérieur à une autre?

    - Aucune religion ne peut être meilleure que celui qui la pratique. Ici, nous avons des moines bouddhistes et certains sont pieux, dévots, de bonne moralité, alors que d'autres le sont moins. Une religion est personnelle, propre à chaque individu, chaque personne a son idée de la religion, chacun y trouve différentes choses et peu importe que cet homme soit bouddhiste, hindou, chrétien ou juif. Ce qui importe, c'est que chaque personne pratique sa religion au mieux de sa foi et de ses facultés.

{La Robe de Sagesse, par RAMPA:  (pages 227 et 228)(Extrait 10)} POUR VOIR L'AURA.

    - Afin de voir le corps astral d'une personne, le clairvoyant doit avoir devant lui le corps nu s'il veut pouvoir déceler et diagnostiquer une maladie, et, si les gens sont habillés, leur aura est contaminée.

    Je me redressai, ahuri, car je ne voyais pas du tout comment des étoffes pouvaient contaminer une aura, et je le dis à mon Guide, qui me répondit :

    - Imagine une personne nue. Son aura est la sienne, et ne peut être en aucune façon celle d'une autre personne. Mais imagine que tu revêtes d'une robe de laine de yak; alors tu auras devant toi l'aura du yak, de la personne qui l'a tondu, de celle qui a cardé la laine, de celle qui a tissé l'étoffe. Ainsi, si tu veux interpréter l'aura que tu vois à travers l'étoffe tu pourras certainement révéler l'histoire d'un yak et de toute sa famille, mais ce n'est pas du tout ce que tu recherches.

    - Mais, demandai-je, perplexe, comment une étoffe peut-elle contaminer une aura?

    - Je viens de te le dire! Tout ce qui existe possède son propre champ d'influx magnétique; si tu regardes par cette fenêtre, tu vois le jour, le grand soleil, mais si tu tires notre store de soie huilée, le soleil est transformé par l'influence de la soie huilée. Autrement dit, tu verras une lueur bleuâtre qui ne te permettra pas du tout de décrire le soleil tel qu'il est.
 

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