Une ville fabuleuse


9 - L'ERMITE

         Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
         Monaco :Éd. Rocher, 1987, 222 p. et 1991, 256 p.
         Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 250 P.
         Montréal, Éd. de l'Homme, c1971, 222 p.

{L'Ermite, par Rampa: (pages 143 à 157)(Extraits)}[50] Une ville fabuleuse.

    « Je m'élevai plus haut, encore plus haut. De loin, j'aperçevais dans le ciel le scintillement de lueurs flamboyantes. ... Confusément, je pouvais discerner des taches brillantes qui tombaient, s'élevaient puis se projetaient d'une Forme  à l'autre. Tout autour, il y avait de vastes routes qui s'éloignaient de celles-ci tout comme les pétales d'une fleur devergent de son centre. ... J'étais incapable de m'imaginer la nature de ce que je voyais et ne pouvais que continuer à planer, émerveillé.

    « Il y eut une secousse et je me retrouvai brutalement en mouvement, mais avec une plus grande vitesse. L'altitude diminua. Je me mis à descendre involontairement à un point où je pus discerner des maisons individuelles émaillant chacun des bords des routes en pétales de fleur. Chaque maison me sembla au moins aussi grande que celles des personnages les plus nobles de Lhassa et se trouvait située au milieu d'un terrain de taille fort respectable. D'étranges appareils métalliques traînaient dans les champs et accomplissaient des choses que seul un fermier serait capable de décrire; toutefois, lorsque je descendis un peu plus, je découvris un très grand domaine qui consistait principalement en une étendue d'eau peu profonde où l'on voyait des bancs perforés sur lesquels se trouvaient de merveilleuses plantes dont les racines traînaient dans l'eau. La beauté et la taille de ces plantes étaient infiniment plus grandes que  toutes les qualités qui peuvent caractériser les plantes poussant dans la terre. Médusé, je contemplai ces merveilles.

    « Une fois de plus, je repris de la hauteur jusqu'à ce que je puisse voir loin devant moi. Les Formes qui m'avaient tellement intrigué de loin se trouvaient maintenant beaucoup plus près, mais mon cerveau, complètement stupéfié, ne parvenait pas à comprendre ce qu'il voyait. C'était trop prodigieux, au-delà des limites de ce qui était incroyable. ... Et pourtant, ici, ... s'étallait une grande ville, une ville fabuleuse. D'immenses flèches d'une hauteurs de quelque six cent mètres montaient à l'assaut du ciel. Chacune de ces flèches -- des tours, en fait -- était ceinturée d'une sorte de balcon en spirale. De fines routes qui semblaient se soutenir toutes seules dans les airs partaient de ces balcons et se rejoignaient d'une tour à l'autre en un réseau plus complexe que celui des toiles d'araignées. En haut et en bas voltigeaient des oiseaux mécaniques chargés de gens. Ces appareils s'évitaient avec une adresse qui me remplissait d'une admiration sans borne. L'un de ces oiseaux mécaniques se dirigea vers moi. J'aperçus à l'avant un homme qui semblait me fixer sans me voir. Tout mon être se contracta à l'idée de la collision imminente qui ne manquerait pas de se produire, et pourtant l'étrange appareil poursuivit sa course et me transperça sans que je ressente le moindre mal. ...

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