9 - L'ERMITE
Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
Monaco :Éd. Rocher, 1987, 222 p. et 1991, 256 p.
Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 250 P.
Montréal, Éd. de l'Homme, c1971, 222 p.
{L'Ermite, par Rampa: (pages 164 à 179)(Extraits)}[61] Observation du passé il y a des millions d'années.
« ... « Tu en as assez vu. Maintenant, nous allons te montrer le passé. ainsi tu ne seras point effrayé. » ... « Tout d'abord, reprit la Voix, tu seras dans l'obscurité et tu te sentiras quelque peu tournoyer. Ensuite, tu verras quelques chose qui te semblera être cette pièce. En fait, il s'agira de cette même pièce telle qu'elle existait il y a des millions (selon les critères d'après lesquels vous mesurez le temps et qui n'ont pas pour nous la même signification). Ensuite tu verras comment tout d'abord ton univers fut crée, puis comment est né ton monde et comment on y implanta des créatures parmi lesquelles on retrouve celle qu'on appelle l'Homme. » La Voix s'estompa et je perdis conscience au même instant.
« C'est une sensation troublante que de se trouver si arbitrairement privé de lucidité, de se faire voler une portion de son existence et de ne point savoir combien de temps on demeure évanoui. Je réalisai toutefois qu'un brouillard grisâtre tourbillonnait et pénétrai par mèches jusque dans mon cerveau. Des apparitions intermittentes de quelque chose s'ingéniaient à me tenter et ajoutaient à la frustration générale dont j'étais victime. Graduellement, tout comme une brume matinale se dissipe sous les rayons du soleil levant, lucidité et conscience me revinrent. Devant moi, le monde était léger. Non, ce n'était pas le monde, simplement la même pièce, dans laquelle je flottais entre plancher et plafond, comme une bulle, montant et descendant dans l'air immobile.
« Neuf vieillards. Barbus. Graves. Concentrés sur leur travail. S'agissait-il des mêmes personnages? Nullement! La pièce se révélait différente de l'autre et il en était de même des écrans, des instruments, des images. Pendant un moment, nul mot ne fut prononcé, nul éclaircissement ne fut donné, permettant de deviner ce que tout ceci pouvait bien augurer. Finalement, un vieillard tendit le bras et tourna un bouton. L'un des écrans s'alluma et je pus y voir des étoiles dont la disposition dans le ciel me semblait étrange. L'écran s'agrandit jusqu'à occuper la totalité de mon champ de vision, jusqu'à ce qu'il m'apparût comme une fenêtre ouverte sur l'espace. L'illusion était si parfaite que j'eus l'impression de me trouver véritablement dans l'espace, sans même me sentir limité par une fenêtre. Je fixai le scintillement de ces étoiles froides et immobiles, hypnotisé par leur lueur hostile et dure. »
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