11 - POUR ENTRETENIR LA FLAMME

      Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
      Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 256 P.
      Monaco : Éd. Rocher, 1987
      Montréal : Éditions de l'homme, 1972.--1971*

- {POUR ENTRETENIR LA FLAMME, par RAMPA: (pages 190 à 191)(Extraits 69)} Les conditions d'une première vie 1.

    « Je me demande comment il se fait que tant d'êtres viennent pour la première fois dans ce monde et y subissent la faim, la pauvreté, l'injustice etc. quand ils n'ont pas de dettes antérieures et parce que la justice karmique ne devrait pas être négative pour eux. »

    Eh bien, ils sont venus sur Terre d'une manière ou d'une autre, n'est-ce pas? Il est imposssible qu'une personne venant pour la première fois sur Terre y vienne comme roi ou comme reine. On peut donc dire que ce sont des « nouveaux ». À l'école, vous le savez, les nouveaux, les plus nouveaux des nouveaux subissent d'habitude des brimades assez pénibles: les « anciens » les rudoient et même les professeurs ne les estiment guère aussi longtemps qu'ils ne peuvent pas se tirer d'affaire.

    Si quelqu'un est engagé comme apprenti, on lui impose d'abord les pires besognes: nettoyer les outils, nettoyer l'équipement, balayer les planchers et le reste à l'avenant. Comme il n'est qu'apprenti, il n'a pas beaucoup d'argent, il peut même occasionnellement avoir faim. Cela ne veut pas dire que son karma est fautif; comme il vient de venir sur Terre pour la première fois, il n'a donc pas beaucoup de karma, n'est-ce pas?

    Mais nous devons commencer quelque part. Une personne vient se lier à la Terre pour la 1ère fois, et presque toujours, elle appartient à quelque race sauvage, à quelque tribu réellement sauvage où elle est dégrossie et où elle acquiert un peu d'expérience - si rudimentaire qu'elle soit - au sujet de l'existence humaine.

    On n'a jamais entendu dire qu'une personne soit venue en 1ère incarnation, disons en Europe ou en Amérique du Nord. Elle peut venir au sein d'une des tribus sauvages arriérées comme il en existe en Afrique ou en Australie, dans l'une ou l'autre région où la soi-disant civilisation n'a guère pénétré. Là elle doit vivre selon le naturel qui est le sien, je veux dire suivant qu'elle a bon caractère ou qu'elle est d'un tempérament difficile. Si elle a bon caractère, elle s'en tirera fort bien. Si elle est désagréable, elle ne réussira dans aucune société quelle qu'elle soit. C'est ainsi que même au sein des tribus très sauvages, une personne qui a bon caractère réussit mieux qu'une personne acariâtre.

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