Histoire gravée sur les murs d'une caverne sous le Potala de Lhassa et sur des feuilles d'or
02 - LAMA MÉDECIN
Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
Paris : Éditions J'ai lu, 1981, 1988, c1960., 278
P.
Paris : Éd. Albin Michel, c1960 , 250 p. (tirage
de 1979).
London : Souvenir Press, 1959*
LAMA MÉDECIN [par RAMPA]: AUX PREMIERS JOURS DU MONDE {Pages 201 à 211}
{Pages 201 à 211 du chapitre: AUX PREMIERS JOURS DU MONDE } : [Histoire gravée sur les murs d'une caverne sous le Potala de Lhassa et sur des feuilles d'or] :
« À l'aube des temps, la terre n'était pas telle qu'elle est aujourd'hui. Elle tournait beaucoup plus près du soleil et en sens inverse. Dans son voisinage était une autre planète, en quelque sorte sa jumelle. Les jours étaient plus courts, aussi les hommes avaient-ils l'impression de vivre plus longtemps, pendant des siècles. Le climat était plus chaud, et la flore était riche d'animaux aux formes gigantesques. La pesanteur était plus faible que de nos jours en raison de la différente vitesse de rotation de la terre. La taille de l'homme atteignait le double de sa taille actuelle encore qu'il ne fût qu'un pygmée comparé aux gens d'une autre race qui vivaient à ses côtés, des super-intellectuels appartenant à une caste différente. Ces super-intellectuels gouvernaient la terre et ils apprirent beaucoup aux hommes, qui étaient alors comme des élèves soumis à l'autorité d'un maître bienveillant. Il arrivait souvent à ces énormes géants de monter à bord d'engins de métal brillant qui sillonnaient le ciel. L'homme, cette pauvre créatire ignorante qui n'en était encore qu'aux premiers balbutiements de la raison raisonnante, était incapable de comprendre tout cela car son intelligence dépassait à peine celle des singes.
« Pendant des temps infinis, la vie sur terre suivit un cours paisible. La paix et l'harmonierégnaient entre tous. Les hommes communiquaient entre eux par télépathie, sans avoir recours à la parole, qui n'était utilisée que pour les dialectes locaux. Puis les super-intellectuels qui dominaient l'homme de leur haute taille, se prirent de querelle. Des factions se formèrent, qui ne pouvaient se mettre d'accord sur certaines questions, exactement comme les nations d'aujourd'hui. Un de ces groupes gagna une autre partie du monde où il essaya d'imposer sa domination. Une guerre éclata. Les surhommes s'entre-tuèrent en s'infligeant mutuellement de grosses pertes au cours de féroces batailles. L'homme qui brûlait du désir de s'instruire, apprit l'art de la guerre, apprit à tuer. La terre, où la paix avait régné jusqu'alors, devint un enfer. Pendant de longues années les surhommes travaillèrent en secret, les uns contre les autres. Un jour, une énorme explosion secoua la terre et la déplaça de son orbite. Des flammes rougeoyantes traversèrent le ciel et la terre fut entourée de fumée. Le tumulte cessa enfin mais pendant de longs mois d'étranges signes qui frappaient les peuples de terreurs apparurent dans le ciel. Venant des espaces infinis, une planète s'approchait de la terre; chaque jour, elle paraissait plus grande. Bientôt, il fut évident que la collision était inévitable. Des raz de marée déferlèrent sur la terre, de grands vents s'élevèrent et les jours et les nuits furent remplis du hurlement des tempêtes furieuses. La planète remplit alors tout le ciel, comme si elle allait bientôt tomber droit sur la terre. À mesure qu'elle s'approchait, de vastes étendues de terre ferme furent submergées sous les raz de marée. Des tremblements de terre secouèrent la surface du globe et en un clin d'oeil, des continents entiers furent engloutis. Alors, la race des surhommes oublia ses querelles; tous coururent à leurs machines étincelantes et s'élancèrent dans le ciel pour fuir les cataclysmes ravageant le globe. Mais sur celui-ci, les tremblements continuaient; des montagnes jaillissaient du sol, entraînant avec elles le fond des mers; des terres en s'effondrant furent immédiatement recouvertes par les eaux. Les peuples fuyaient de tous côtés, éperdus de terreur, croyant que la fin du monde était arrivée. Pendant tout ce temps, les vents augmentaient de violence. Le tumulte devint de plus en plus intolérable, les nerfs des hommes cédèrent et la peur s'installa sur toute la surface du globe.
« La planète étrangère ne cessait de grandir et de se rapprocher, jusqu'au moment où elle fut très proche de la terre. Alors, elle s'écrasa dans un bruit fracassant en même temps que jaillissait une étincelle électrique aveuglante. Des explosions se succédaient dans les cieux embrasés et des nuages d'un noir de suie transformèrent les jours en une interminable nuit d'épouvante. Le soleil lui-même parut se figer d'horreur devant la catastrophe car, d'après les anciens écrits, son disque rouge se maintint immobile, dit-on, pendant de longs jours, cependant que de longues flammes jaillissaient de son centre. Les nuages noirs recouvrirent la terre et plongèrent le monde dans les ténèbres. Les vents soufflaient tantôt glacials, tantôt brulants et des milliers de gens mourrurent de ces écarts continuels de la température. Du ciel tomba la Nourriture des Dieux, appelée parfois la Manne. Sans elle, les peuples ainsi que les animaux seraient morts de faim car les récoltes avaient été détruites, et ils n'avaient plus rien à manger.
« Hommes et femmes erraient en quête d'un abri qui leur permît de reposer leur corps exténué, meurtri par les tempêtes et les terribles cataclysmes. Ils imploraient le ciel de leur envoyer le calme, le suppliant de les sauver. Mais la terre continuait à être agitée de secousses sismiques, les pluies à tomber à torrents et les déflagrations d'électricité à éclater dans l'espace sidéral. À mesure que le temps s'écoulait, et que les lourds nuages noirs s'éloignaient en grondant, le soleil devenait de plus en plus petit, comme s'il allait disparaître au loin. Tous, pensant que le Dieu Soleil, le Dispensateur de la vie, les abandonnait, se mirent à hurler de peur. Mais phénomène plus étrange encore, le soleil se déplaçait dans le ciel de l'est à l'ouest, au lieu de suivre sa trajectoire habituelle d'ouest en est.
« L'homme n'avait plus aucune notion du temps dont le cours ne pouvait être mesuré par suite de l'obscurcissement du soleil; personne, même les plus sages, n'aurait pu situer l'époque où tous ces événements prirent place. Le ciel fut encore le siège d'un étrange phénomène : un monde y apparut, un monde énorme et gibbeux, de couleur jaunâtre, dont on put croire qu'il allait lui aussi s'écraser sur la terre. Ce qui maintenant est connu de tous sous le nom de « lune » fit son apparitions à cette époque, l'un des résultats de la collision entre les deux planètes. Plus tard, on devait découvrir en Sibérie un vaste cratère à l'endroit où vraisenblablement la surface du globe avait été défoncée lors de la collision et d'où peut-être la lune a été arrachée.
« Avant celle-ci, il existait des villes où une grande partie du savoir de la Race supérieure était conservée dans de grands bâtiments. Quand ils s'effondrèrent au cours de cataclysme, tous leurs secrets furent ensevelis sous des montagnes de décombres. Les sages des tribus savaient que sous ces amas étaient cachées des boîtes contenant des pièces uniques et des ouvrages gravés sur du métal. Ils savaient que tout le savoir du monde reposait sous ces ruines; aussi entreprirent-ils des fouilles, de longues fouilles, pour tenter de sauver ce qu'ils pouvaient des anciens écrits, et, en utilisant les connaissances de la Race supérieure, d'accroître ainsi leur puissance.
« Dans les années qui suivirent, les jours devinrent de plus en plus longs, jusqu'à atteindre une durée deux fois supérieure à celle d'avant le cataclysme. Puis la terre, accompagnée de la lune, la lune que nous connaissons, cet astre né d'une collision, se plaça sur sa nouvelle orbite. Elle continuait cependant à être secouée par des séismes, qu'accompagnaient de sourds grondements; des montagnes s'élevaient et vomissaient des flammes et des rochers, semant ainsi la destruction. Un jour, de grandes coulées de lave dévalèrent tout à coup le flanc des montagnes, ravageant tout sur leur passage et se refermant souvent sur les sources du savoir; or, le métal sur lequel était gravée la plus grande partie des documents était suffisamment dur pour résister à la chaleur de la lave de sorte que celle-ci les protégea en les entourant d'une gangue de pierre poreuse. Un jour, cette gangue devait s'effriter sous l'effet du temps et révéler les trésors qu'elle contenait pour le bénéfice de ceux entre les mains desquels ils tomberaient. Mais ce jour ne devait arriver que beaucoup plus tard. Lorsque la terre s'affermit sur sa nouvelle orbite, le froid envahit graduellement la terre et les animaux moururent ou émigrèrent vers des climats plus chauds. Le mammouth et le brontosaure, incapables de s'adapter à de nouvelles conditions d'existence disparurent. De la glace tomba du ciel et les vents devinrent plus mordants. Le ciel, autrefois d'une pureté presque parfaite, se remplit de nuages. Le monde avait changé du tout au tout : la mer fut soumise à des marées alors qu'auparavant elle ressemblait à un immense lac tranquille, dont la surface n'était troublée que par le souffle du vent. Désormais, dénormes vagues se lançaient à l'assaut du ciel et pendant des années de gigantesques marées menacèrent d'engloutir les terres et les hommes. La voûte céleste n'était plus la même non plus. La nuit, d'étranges constellations remplaçaient les étoiles familières et la lune était très proche. De nouvelles religions prirent naissance et les prêtres de cette époque voulurent, pour imposer leur autorité, donner leur version des événements. Préoccupés seulement de leur importance et de leur influence, ils se soucièrent fort peu de la Race supérieure. Faute de pouvoir expliquer la genèse du cataclysme, ils l'attribuèrent à la colère divine, en affirmant que tous les hommes étaient conçu dans le péché.
« Avec le temps, la terre s'installa sur sa nouvelle orbite, les éléments se calmèrent et la stature des hommes diminua. Les siècles se succédèrent et les continents se stabilisèrent. De nombreuses races, surgies, pourrait-on dire, à titre expérimental, essayèrent de survivre sans y réussir, et disparurent laissant la place à d'autres. Une souche humaine plus résistante finit par se développer et ce fut le début d'une nouvelle civilisation; celle-ci devait toujours garder au fond d'elle-même dans une sorte de « mémoire raciale », le souvenir d'une catastrophe épouvantable dont quelques cerveaux puissant essayèrent de retracer l'histoire. Pour lors, la pluie et le vent avaient accompli leur oeuvre. Les vieux documents commencèrent à sortir des débris de lave solidifiée, et, en les voyant, des habitants de la terre décidèrent de les réunir et de les soumettre aux plus sages d'entre eux, lesquels, au prix de longs efforts, réussirent à en déchiffrer une partie. Dès qu'ils furent capables d'en lire et d'en comprendre quelques-uns, les savants de l'époque s'acharnèrent à en rechercher d'autres afin de combler leurs lacunes et d'arriver à une compréhension d'ensemble. De grandesfouilles donnèrent de nombreux résultats intéressants. Alors, la nouvelle civilisation connut un réel développement. Des villes et des cités s'élevèrent un peu partout... et la science commença sa course au désastre. Elle se consacra à la destruction, en se mettant au service de certaines factions. On oublia tout à fait que l'homme peut vivre en paix et que la guerre porte en elle les germes des catastrophes les plus terribles.
« Pendant de longs siècles, la science régna en maîtresse. Les prêtres posèrent aux hommes de science et éliminèrent tous les savants qui n'étaient pas prêtres eux-mêmes. Leur pouvoir s'accrut; ils adorèrent la science et ne reculèrent devant rien pour assurer leur domination, écraser l'homme moyen et l'empêcher de réfléchir. Bientôt, ils se firent passer pour des dieux; rien ne pouvait être fait sans leur autorisation. Ce qu'ils voulaient, ils s'en emparaient, sans que personne pût s'y opposer. À force de s'exercer, leur pouvoir grandit jusqu'à devenir presque illimité, tant ils avaient oublié que le pouvoir absolu corrompt toujours ceux qui le détiennent.
« De grands aéronefs sans ailes glissaient dans les airs, sans le moindre bruit, ou planaient immobiles, comme n'auraient pu le faire des oiseaux. Les savants avaient découvert comment maîtriser la pesanteur, l'antipesanteur et utiliser ces forces à leur profit. Un seul homme, muni d'un minuscule appareil tenu dans le creux d'une main, pouvait déplacer à son gré d'énormes blocs de pierre. Nul travail n'était trop pénible puisque les machines de l'homme fonctionnaient sans qu'il lui en coutât le moindre effort. De gigantesques engins sillonnaient la surface de la terre, mais rien ne bougeait sur la mer, il n'y avait, en effet, pour naviguer que ceux qui aimaient voyager lentement, tant leur plaisait le jeu du vent et des vagues. Tous les déplacements se faisaient par les airs, ou, s'ils étaient courts, par la voie terrestre. Des peuples émigrèrent dans certains coins de la terre et y établirent des colonies. Mais à cette époque, ils ne pouvaient plus communiquer par télépathie à lasuite de la collision catastrophique. Ils ne parlaient plus un même langage; les dialectes se multiplièrent, se différencièrent de plus en plus et finirent par donner naissance à des langues incompréhensibles à ceux qui ne les connaissaient pas.
« Par suite de leur incapacité à communiquer et à se comprendre mutuellement, les peuples se prirent de querelles et des guerres éclatèrent. Des armes effrayantes furent inventées et les batailles firent rage sur toute la surface du globe. Hommes et femmes furent blessés et les terribles radiations qui étaient utilisées provoquèrent force mutations dans la race. Des années passèrent, et la lutte devint plus acharnée, le carnage plus effrayant. Partout des inventeurs, stimulés par leurs chefs, rivalisaient d'ardeur pour fabriquer des armes encore plus meurtrières. Les savants travaillaient avec acharnement pour mettre au point des engins d'une puissance offensive sans cesse plus redoutable. On cultiva des microbes infectieux que des avions volant à haute altitude lâchaient sur l'ennemi. Des bombes endommagèrent les canalisations d'égout, de sorte que la peste et des épidémies de toutes sortes ravagèrent la terre, frappant gens, animaux et plantes. La courait vers sa destruction.
« dans une région lointaine, épargnée par la guerre, un groupe de prêtres clairvoyant, que la soif du pouvoir n'avait pas corrompus, gravèrent sur de minces plaques d'or l'histoire de leur époque, ainsi que la carte des cieux et de la terre. Ils y consignèrent également les plus grands secrets de leur science et des avertissement solennels sur les dangers qu'encourraient ceux qui en feraient un mauvais usage. Il fallut de nombreuses années pour préparer ces plaques, après quoi, elles furent, avec des spécimens des armes, des outils, des livres et de tous les objets utilisés à l'époque, cachées en certains endroits afin que l'humanité pût un jour connaître son passé et, espérait-on, en tirer profit. Car, bien évidemment, ces prêtres connaissaient le cours que suivrait l'histoire; ils savaient ce qui se passerait et qui arriva, comme ils l'avaient prédit. Une arme nouvelle fut mise au point et expérimentée. Un nuage fantastique s'éleva de la terre en tourbillionnant dans la stratosphère; du coup, le globe fut brutalement secoué comme s'il allait basculer sur son axe. D'énormes murailles d'eau déferlèrent sur la terre, en balayant sur leur passage de nombreuses races humaines. Une fois de plus, des montagnes s'affaisèrent sous les eaux cependant que d'autres les remplaçaient. Un petit nombre d'hommes, de femmes et d'animaux, avertis à temps par les prêtres, eurent la vie sauve grâce à des bateaux construits à l'épreuve des gaz et des germes toxiques qui ravageaient la terre. D'autres, soulevés avec les régions qu'ils habitaient, se retrouvèrent très haut dans les airs; d'autres moins chanceux, entraînés dans les profondeurs, furent ensevelis sous les eaux, ou virent des montagnes se refermer sur leurs têtes.
« l'eau, le feu et les rayons de la mort firent des millions de victimes et il ne resta plus sur terre qu'un petit nombre d'humains, isolés les uns des autres selon les hasards du désastre. Rendus à moitié fous par la peur, ébranlés dans tout leur être par la terrible force de l'explosion, ils se cachèrent longtemps dans des cavernes et au sein d'épaisses forêts. Toute trace de culture avait disparu et ils revinrent à l'état sauvage, comme au temps de la préhistoire, se couvrant de peaux de bêtes, s'enduisant le corps du jus des baies et s'armant de massues à la pointe du silex.
« De nouvelles tribus se rassemblèrent et errèrent sur cette nouvelle face du globe. Certaines s'établirent dans ce qui est maintenant l'Égypte, d'autres en Chine; quant aux hommes qui avaient habité les agréables abords du littoral, région où se plaisait fort la Race supérieure, ils se trouvèrent soudainement à des milliers de mètres au-dessus du niveau de la mer, sur une terre entourée par des montagnes aux neiges éternelles et qui se refroidissait rapidement. Il en mourut des milliers incapables de résister à cet air raréfié et au climat rigoureux. Ceux qui survécurent sont les ancêtres de la robuste race tibétaine moderne. C'est là que les prêtres clairvoyants avaient transporté leurs fines plaques d'or pour y graver tous leurs secrets. Ces plaques, ainsi que des modèles de leurs productions artistiques et artisanales avaient avaient été enfouies dans de profondes cachettes creusées dans une caverne de montagne à l'intention des futures générations de prêtres. D'autres furent cachées dans une grande ville située sur les Hautes-Terres de Chang Tang.
« Bien que l'humanité fût revenue à un état sauvage, toute civilisation cependant ne disparut pas pendant ces Années noires. Sur certains points isolés à la surface du globe, de petits groupes d'hommes et de femmes, plongés dans les ténèbres infernales de la sauvagerie, luttaient désespérément pour ne pas laisser mourir la connaissance, pour ne pas laisser s'éteindre la faible flamme de l'intelligence humaine. Au cours des siècles suivants, les religions évoluèrent beaucoup et de nombreuses recherches furent entreprises pour essayer de découvrir la vérité sur ce qui s'était passé. Or, pendant tout ce temps, dans les cavernes profondes du Tibet, était caché le Savoir suprême, gravé sur des plaques d'or incorruptibles, immortelles, attendant ceux qui les découvriraient et qui pourraient les déchiffrer.
« L'homme, une fois de plus, évolua peu à peu; l'obscurantisme recula; la sauvagerie fit place à une demi-civilisation. Des progrès furent accomplis. De nouveau des cités s'élevèrent et des machines sillonnèrent le ciel. Les montagnes cessèrent une fois de plus d'être des obstacles et l'homme parcourut le monde sur terre et sur mer. Mais comme autrefois, les peuples, à mesure qu'augmentaient leur science et leur puissance, devinrent arrogants et se mirent à opprimer les plus faibles. Ce fut une époque de troubles, de haines, de persécussions et de recherches secrètes. Opprimés par les nations puissantes, les peuples faibles inventèrent des machines, et des guerres éclatèrent, des guerres qui devaient durer des années. De nouvelles armes encore plus terribles que les précédentes étaient sans cesse mises au point. Chaque camp s'efforçait de découvrir l'arme absolue et pendant ce temps, dans les cavernes du Tibet, était enfoui le Savoir! Et pendant tout ce temps, dans les Hautes-Terres de Chang Tang, se dressait une grande cité déserte, sans défense, qui gardait en ses flancs le plus précieux savoir du monde, attendant la visite de ceux qui daigneraient y pénétrer pour découvrir, étalé sous leurs yeux... »
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