Karma de guerre


15 - Par TUESDAY LOBSANG RAMPA ©1974

 Crépuscule / Par Tuesday Lobsang Rampa --Paris : Éditions J'ai lu, 1978, 1988, ©1976. {N° 1851}{(pages 204 et 205) (Extrait 63)}. Karma de guerre.

    « Vous dires, m'écrit-il, que les guerres sont nécessaires pour contrôler l'explosion démographique et donner aux gens l'occasion de se sacrifier. Quel effet kharmique de telles guerres ont-elles sur les héros qui offrent peut-être leur vie en combattant pour leur patrie mais qui, ce faisant, tuent ou mutilent beaucoup d'ennemis qu'ils n'ont même jamais vus auparavant? Quand - ou si - ils se rencontrent quelque part dans l'Au-delà, est-ce qu'ils ne demandent pas : Êtes-vous le salaud qui m'a tué? Et quel mérite gagne-t-on à faire la guerre et à tuer quelqu'un, même si l'on y perd soi-même la vie ? »

    Les lois du kharma sont différentes quand une personne se bat pour défendre son foyer, sa famille et sa patrie de sorte que si vous êtes appelé sous les drapeaux, vous n'avez pas le choix : il faut y aller. Et à partir du moment où vous êtes mobilisé, vous êtes couvert et c'est à ceux qui donnent les ordres - en l'espèce, les gouvernements - d'accepter les conséquences kharmiques de ces ordres.

    Vous êtes le soldat de deuxième classe A. B. et on vous envoie au front. Vous avez un fusil à la main et on vous dira peut-êtsre un jour de vous en servir. vous devez obéir sous peine d'être fusillé pour insubordination. Vous appuyez donc sur la gachette et votre balle tue un ennemi. Cela n'aura pas d'effet kharmique sur vous, vous n'avez pas de soucis à vous faire. Les conséquences kharmiques sont assumées par les personnes QUI ONT EFFECTIVEMENT PROVOQUÉ LA GUERRE!

Quand vous arriverez de l'« Autre Côté », vous n'êtes pas obligé de rencontrer celui que vous avez tué ou celui qui vous a tué. Vous ne pouvez le rencontrer que si vous n'avez ni antipathie ni haine à son égard.

    On peut assurément obtenir du mérite en empêchant des atrocités. Supposons qu'un petit groupe d'hommes parvienne à tendre une embuscade à l'adversaire - à l'ennemi - qui se prépare à massacrer une foule de femmes et d'enfants, peut-être à mettre le feu aux maisons après y avoir enfermé les habitants. Peut-être que vos compagnons et vous abattrez une vingtaine de ces assassins mais, en les tuant, il est possible que vous sauviez la vie de deux mille femmes, enfants et vieillards. Eh bien, la balance sera créditrice, n'est-ce pas? Et vous aurez gagné en mérite.

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