14 - LES LUMIÈRES DE L'ASTRAL
Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
Paris : Éd. J'ai Lu, 1990, 216 P. ;Livre de poche, ©1973. {N°
2739}
Montréal : La Presse, 1974. 246
p. ; 21 cm.
1973 -> « Candlelight »
Les Lumières de l'Astral / Par Tuesday Lobsang Rampa---- 1973 -> « Candlelight » ; Montréal : La Presse, 1974. 246 p. ; 21 cm. {(pages 85 à 90)(Extrait 24)}. Controverse et journalistes.
« Celui-Qui » tortilla son chapeau, donnant l'impression qu'il réfléchissait par deux fois avant de demander: « Vous détestez tous les journalistes? Tout ce qui touche à la profession? Ils semblent s'en donner à coeur joie en ce qui vous concerne. La télévision également. La nuit dernière, un critique littéraire, tenant en main votre dernier livre, disait qu'il lui avait été impossible d'aller au-delà de la première page et il s'est alors lancé dans une attaque virulente contre votre personne. Je me suis demandé comment il avait bien pu juger de la valeur du livre s'il n'était pas allé au-delà de la première page. »
« Oui, dit le vieil homme avec un soupir, c'est vrai qu'il existe une certaine minorité bruyante qui cherche à me faire du mal - ou, plutôt, à nuire au travail particulier que j'essaie de faire. Mais qu'importe ce que peut dire un critique; ce n'est jamais qu'un pauvre type qui, n'ayant pas assez de cervelle pour pondre lui-même quelque chose, est jaloux de celui qui peut le faire. Les critiques confondent raillerie méchante avec esprit et humour. Ils ne méritent pas qu'on s'intéresse à eux! »
« Mais, répliqua « Celui-Qui », il n'y a tout de même pas de fumée sans feu. Pour que la presse continue comme ça, il doit bien y avoir quelque chose... »
Le vieil homme laissa échapper un grognement. « On voit bien que vous n'êtes pas très bien renseigné, sans quoi vous ne diriez pas de telles stupidités. »
Il resta immobile sur son lit pendant un moment, à penser au passé et aux événements survenus une dizaine d'années plus tôt. Il vivait alors à Londres et avait, depuis la parution de son premier livre, connu de sérieuses difficultés. En Suisse, une agence avait fait paraître dans le Times une annonce - véritable tromperie - ainsi rédigée: « Si Lobsang Rampa veut bien entrer en communication avec... il apprendra quelque chose de très profitable pour lui. » Lobsang Rampa, flairant quelque piège, chargea alors M. Brooks - un agent de A. M. Heath and Company - de se mettre en contact avec l'auteur de l'annonce, afin de voir ce qui se cachait derrière ça. Ce fut très instructif. L'agence admit qu'elle avait eu tort de faire paraître cette annonce, mais qu'elle avait eu des instructions d'un auteur, en Allemagne.
Durant tout ce temps-là, le vieil homme avait été l'objet de constantes filatures, épié sans arrêt, et sa vie avait été un enfer. Durant cette période, Buttercup vin vivre avec lui et Mme Rampa - comme une fille adoptive. Puis, plus tard, elle les rejoignit au Canada. Mais les assoiffés de scandales virent immédiatement dans cet arrangement une situation de perversions sexuelles - perversion qui n'ont jamais existé. La jeune personne était acceptée comme un membre de la famille, mais, bien sûr, les âmes malpropres voient de la saleté partout.
La famille quitta l'Angleterre - une terre de persécussions pour elle - et s'installa en Irlande, dans le ravissant petit vilage de Howth, proche de Dublin. Elle y noua de solides amitiés. Mais, aiguillonnés par une masse de mensonges, la presse déclencha une campagne de haine contre Lobsang Rampa, disant toutes sortes de choses - y compris les plus mensongères - et les histoires inventées par les journalistes étaient infiniment plus miraculeuses que ne l'était l'absolue vérité que disait Lobsang Rampa.
Puis, un jour, une horde de reporters anglais - des êtres è la mentalité infecte - firent irruption dans le petit vilage si paisible de Howth. Ils se conduisirent comme des voyous, mettant tout sens dessus dessous, l'un d'eux allant jusqu'à voler une poubelle devant la maison de Rampa, pour la fouiller dans l'espoir d'y découvrir quelque chose, avant d'aller la jeter avec son contenu d'ordures dans le jardin de quelqu'habitant du village.
Des articles féroces apparurent dans les journaux anglais et dans la presse allemande, qui était de connivence avec les reporters anglais. Lobsang Rampa, cloué au lit par un infarctus, était incapable de faire quoi que ce soit. Les pronostics le concernant étaient très pessimistes et la presse espérait que l'accident l'emporterait - ce qui aurait ajouté au sensationnel.
Les journalistes vinrent chez lui, tambourinant à la porte comme des inconscients; cherchant le mal, ils l'inventèrent quand ils ne le trouvèrent pas. Ils dirent à Mme Rampa que la vérité ne les intéressait pas et qu'ils ne voulaient que du sensationnel. Le reporter en chef jura qu'il se faisait fort d'empêcher la publication de tout autre livre de Rampa - celui-ci est le 14e - et il donnait l'impression d'être fou de rage. Tout le problème était que, malade et en danger réel, Lobsang Rampa ne pouvait intenter un procès pour diffamation. Et Rampa ayant manqué cette occasion de le faire, il semble que toute la presse mondiale soit maintenant en mesure de citer et de reprendre tout ce qu'elle veut dans les articles parus en Angleterre et en Allemagne. Et, ce procès n'ayant pas été intenté en temps voulu, il est bien évident qu'il est trop tard maintenant.
La presse anglaise a été sordide. Celle d'allemagne a clamé son indignation. Mais pourquoi? Ce sont les journalistes allemands qui se sont mis en fureur sans la moindre raison, parce que l'Histoire de Rampa est parfaitement vraie, et que toute la famille sans exception a affirmé que tout y était exact. Lobsang Rampa est bien celui qu'il proclame être. Un reporter a publié un article dans lequel il affirme que Mme Rampa a tout « confessé » - ce qui est faux. Elle n'avait rien à confesser!
L'histoire est exacte. Lobsang Rampa est tout ce qu'il prétend être. Il peut faire toutes les choses sur lesquelles il écrit. Mais c'est la maladie qui l'a empêché d'aller en justice et de défendre son honneur et sa réputation. Et c'est ce qui permet maintenant à ces journalistes - de pauvres idiots - de reproduire toutes les choses mensongères parues dans la presse et d'y ajouter le produit de leur délirante imagination. Ils donnent l'impression de se gargariser de ce qu'ils imaginent avoir été l'aspect sexuel de toute l'histoire, oubliant simplement que jamais le sexe n'y fut mêlé. C'était une association complètement « pure » et innocente, l'association de deux femmes et d'un homme qui vivait comme un ermite.
Le vieil homme réfléchissait à tout cela, aux difficultés, non seulement pour lui, mais aussi pour ceux qui viendraient après lui et qui, tout comme lui, chercheraient à aider ce monde troublé. Il songeait à cette autre attaque de la presse, quand il vivait à Windsor, Ontario (Canada). Inconnu de lui et vivant en Californie, un homme prétendant être Lobsang Rampa essayait de recruter des « disciples » et encourageait ceux-ci à prendre mescaline et peyotl, qui, disait-il, étaient excellents pour leur développement psychique, etc., etc., et absolument inoffensifs.
Le seul hic, c'était que Lobsang Rampa était à Windsor, Ontario, et le faussaire, à Los Angeles. La fraude fut, bien sûr, racontée dans les journaux, ce qui fit pas mal de tapage. On finit par prouver que Lobsang Rampa n'était pas en Californie et l'affaire tomba, mais jamais la presse ne publia la moindre excuse, ni la moindre rectification officielle.
Se retournant dans son lit, le vieil homme attrapa 3 ou 4 lettres sur lesquelles il jeta un coup d'oeil. Depuis 2 ou 3 mois des lettres avaient commencé d'arriver, disant: « Où sont mes livres? Où sont les livres que vous m'avez promis? » Rampa parcourut la lettre sans y comprendre goutte, jusqu'au moment où il tomba sur une lettre, en provenance du Colorado, et qui disait que, dans une caverne, vivait un homme qui annonçait publiquement qu'il était Lobsang Rampa. Cet homme conseillait aux gens de boire des boissons alcoolisées ainsi que de prendre toutes les drogues dont ils pouvaient avoir envie, leur affirmant que c'était excellent pour eux. Il leur suggérait également d'écrire au siège social, qui leur adresserait gratuitement la collection complète des livres de Rampa. D'où le courrier massif qui arrivait à Lobsang Rampa, qui vivait alors à Montréal.
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