Visite d'une Planète Centrale dans un autre Univers


9 - L'ERMITE

         Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
         Monaco :Éd. Rocher, 1987, 222 p. et 1991, 256 p.
         Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 250 P.
         Montréal, Éd. de l'Homme, c1971, 222 p.

{L'Ermite, par Rampa: (pages 143 à 157)(Extraits)}[49] Visite d'une Planète Centrale dans un autre Univers.

    « De très loin, on entendit du bruit, des sons. Malgré tous les efforts d'imagination que je m'efforçais de déployer, je ne pouvais qualifier ces sons de musique et pourtant ... il n'y avait aucun doute que ces sons fussent de la musique. La Voix se fit entendre une fois de plus, froide, implacable: « Bouge, déplace-toi et va vers où tu veux aller. » Je me mis à penser que j'aimerais bien flotter vers l'endroit d'où émanaient les sons qui m'intriguaient tant -- et je fus là. Sur une pelouse de gazon rouge bordée d'arbres violets et orangés, on pouvait voir un groupe de jeunes gens en train de danser. Certains d'entre eux étaient drapés dans des vêtements aux couleurs invraisemblables, tandis que d'autres ne portaient rien et ne provoquaient aucun commentaire. D'un côté, à l'écart, d'autres jeunes gens, assis sur des sièges à pattes, faisaient de la musique sur des instruments que j'aurais énormément de mal è décrire . Le bruit qu'ils faisaient dépasse également toute possibilité de description! Ils semblaient jouer faux du début à la fin, et les harmonies n'évoquaient en moi aucune résonnance. « Va les retrouver », m'ordonna la Voix.

    « Je réalisai soudainement que je flottais au-dessus d'eux. Je concentrai ma volonté sur une parcelle de gazon qui n'était pas occupée et m'imaginai m'y prélassant. Le gazon était brûlant et je commençai à craindre pour mes pieds lorsque je me rappelai que je n'était rien d'autre qu'un esprit désincarné, ce dont je pris rapidement conscience. Une jeune femme entièrement nue se mit à courir après un jeune homme vêtu de manière criarde et passa à travers mon « corps » sans que personne ne s'aperçoive de la moindre chose. La jeune femme finit par attraper l'élé de son coeur et, bras dessus bras dessous, le conduisit derrière un bosquet d'arbres violets dans le voisinage duquel on pouvait entendre de nombreux cris de joie. Les musiciens improvisés continuèrent à émettre leurs notes discordantes et tout le monde semblait extrêmementheureux.

    « Je m'élevai malgré moi dans les airs et me sentis dirigé tout comme un cerf-volent dont la ficelle serait retenue par un enfant. Je m'élevai ainsi de plus en plus haut jusqu'à ce que je discerne le miroitement de l'eau -- mais était-ce vraiment de l'eau? --, qui était de couleur lavande passée avec des scintillements dorés sur la crête des vagues. J'en déduisis que l'expérience avait dû me tuer et que je me trouvais dans les Limbes, dans le Pays des Gens Oubliés. Nul monde ne pouvait avoir de telles couleurs ou receler d'aussi étranges choses. « Non, reprenait l'inexorable voix qui résonnait dans ma tête, l'expérience a pleinnement réussi. Maintenant, nous allons te commenter tout ce qui arrive, afin que tu puisses être mieux renseugné. Il est vital pour toi que tu comprennes tout ce que l'on te montrera. Fais très attention. » ...

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