Discours de l'Amiral sur notre passé médiocre


9 - L'ERMITE

         Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
         Monaco :Éd. Rocher, 1987, 222 p. et 1991, 256 p.
         Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 250 P.
         Montréal, Éd. de l'Homme, c1971, 222 p.

{L'Ermite, par Rampa: (pages 117 à 132)(Extraits)}[39] Discours de l'Amiral sur notre passé médiocre.

    « ... « Ils nous est revenu », dit quelqu'un. « Hé! Peux-tu nous entendre? » demanda quelqu'un d'autre.

    « Oui, je le puis, répliquai-je, mais comment se fait-il que vous sachiez parler tibétain? ...» Il y eut un rire discret, puis une réponse: « Tu te sers de notre langue ... Tu comprendras maintenant tout ce que nous te dirons. »

    « ... « Dorénavant, il portera le surnom de Moine; que ce soit enregistré ainsi. »

    « ... des hommes vinrent enfin dans ma chambre. Maintenant, je comprenais ce que l'on disait. Un dispositif élévateur spécial, qui portait l'étrange nom d'Antigravité, fut installé sur ma table, puis on tourna ce qu'ils appelaient « le commutateur ». La table s'éleva en l'air et des hommes la guidèrent dans la porte et le long du couloir qui se trouvait au-delà de cette dernière. Il semblait maintenant que, bien que la table fût apparemment dénuée de poids, elle était toujours sensible à l'inertie et au mouvement; il faut toutefois préciser que ces termes ne me disaient pas grand-chose!

    « Mesdames, Messeurs, dit-elle [la Voix] d'un ton profond et assuré où transparaissait une diction soignée, notre Chirurgien Général considère que cet indigène a suffisamment recouvré la santé et qu'il a suffisamment été endoctriné pour qu'on puisse, sans prendre de risques exagérés, le préparer à aborder la Connaissance du Passé. Il existe un risque, évidemment, mais nous devons y faire face. Si la créature meurt, nous devrons, une fois de plus, entreprendre de fastidieuses recherches afin d'en trouver une autre. »

    « Certains d'entre nous estiment que nous ne devrions nous servir que des Documents écrits révélés à quelque Messie ou à quelque Saint que nous avons placé en ce monde à cette fin. Je dois toutefois m'empresser d'ajouter que, dans le passé, ces Documents devinrent l'objet d'une vénération pleine de superstition qui annula les avantages qu'on pouvait en tirer parce qu'ils furent trop souvent interprétés de travers et pris à rebours. Les indigènes n'ont pas essayé de comprendre la signification que contiennent ces écrits; ils se sont contentés de prendre ces derniers à la lettre et, souvent d'interpréter faussement cette version par trop littérale. Fréquemment, ceci a fait du tort à leur développement et a créé un système artificiel de castes sous lequel certains des indigènes prennent pour acquis qu'ils ont été choisis par des Puissances Supérieures afin d'enseigner et prêcher ce qui ne fut jamais écrit.

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