19 - LE SAGE DU TIBET / Par Tuesday Lobsang Rampa --Montréal : Éditions Stanké, ©1980. {(pages 121 à 123)(Extrait 22)}. Construction de Cavernes.
« Nous allons encore un peu avancer, dit soudain mon guide, nous avons beaucoup de chemin à faire Nous allons sauter mille ans. » Là-dessus il tourna l'une des manettes, et toutes les images défilèrent à très grande vitesse avant de se stabiliser à nouveau. « Voici une époque moins barbare, me dit mon guide, tu vas voir comment on construisait des cavernes. »
Nous regardâmes à nouveau. Des collines peu élevées ondulaient devant nous ; mais comme elles se rapprochaient nous vîmes qu'il s'agissait en fait de promontoires rocheux recouverts, sur leurs flancs, d'une espèce de mousse verdâtre.
Plus loin on voyait des habitations à l'aspect très étrange. Imaginez une balle que l'on aurait coupée en deux et dont on aurait posé la moitié à plat sur le sol, et vous aurez une idée de leur configuration ! Des individus en sortaient ; ils étaient vêtus d'habits très collants qui ne laissaient aucun doute sur leur sexe. Ils n'avaient plus cette fois de casques transparents. Ils parlaient entre eux et il semblait même qu'ils se disputaient. L'un d'entre eux était le chef apparemment. Il donna soudain quelques ordres et un engin sortit d'un garage pour se diriger vers les promontoires rocheux. L'un des hommes s'avança et s'assit à l'arrière de l'appareil, sur un siège métallique. L'appareil était muni de chaque côté et sur le devant d'espèces de tuyaux d'où sortait quelque chose qui avait pour effet de faire fondre la pierre sur son passage ; la pierre se rétractait aussitôt, et comme l'engin était équipé de lampes très puissantes nous comprîmes qu'il était en train de forer un tunnel dans la roche. Après avoir parcouru une certaine distance il se mit à tourner en rond, et au bout de quelques heures il avait creusé une caverne que nous reconnûmes comme étant celle dans laquelle nous avions pénétré en premier. Elle était immense, et elle était destinée apparemment à servir de hangar aux vaisseaux spatiaux. Tout cela nous laissait perplexes ; nous ne pensions plus ni à boire ni à manger, et le temps n'avait plus d'importance. Quand cette caverne fut terminée, la machine se mit à excaver suivant une ligne qui devait être tracée sur le sol, et cela forma progressivement un couloir qui semblait sans de fin.
D'autres engins arrivèrent qui creusèrent, de chaque côté, des salles de différentes dimensions. Pour y parvenir, ils faisaient fondre la muraille et la repoussaient en arrière, cela donnant des murs parfaitement lisses et brillants, sans la moindre poussière. Tandis que la machine faisait son travail, des équipes d'hommes et de femmes pénétraient dans les différentes pièces portant toutes sortes de boîtes ; mais celles-ci paraissaient flotter dans l'air ; sans doute n'avaient-ils pas beaucoup de mal à les porter. Une espèce de surveillant se tenait au milieu de la pièce et indiquait où l'on devait les poser. Quand elles furent en place ils se mirent à déballer. Il y avait d'étranges objets ; je crus reconnaître un microscope pour en avoir déjà vu un chez le dalaï-lama qui en avait reçu un d'Allemagne.
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