La structure administrative centrale

Le Ministère de l'éducation, des loisirs et des sports du Québec est responsable de la presque totalité de l'administration centrale de la formation professionnelle et technique. Le secteur de la formation professionnelle et technique et de la formation continue (SFPTFC) est l'unité administrative responsable de la gestion centrale des programmes en formation professionnelle et technique. Un sous-ministre adjoint est chargé de diriger cette grande unité qui est elle même subdivisée en sections que l'on nomme des ½directions╗. Trois d'entre elles méritent l'attention des enseignants en formation professionnelle et technique.

La direction de la gestion des ressources s'occupe principalement des questions relatives aux ressources financières et celles reliées au parc d'équipement, d'outillage et de bâtiments.

La direction générale des programmes et du développement constitue le coeur de l'appareil ministériel en formation professionnelle et technique. Cette unité doit s'assurer d'une offre provinciale optimale de programmes de qualité. Cette direction est elle même divisée en deux ½sous╗ directions

La ½sous╗ direction de la planification et du développement va de soi dans un domaine de l'éducation où les développements sont choses quotidiennes. Toute l'attention de cette division est dirigée vers le maintient d'une offre de service cohérente avec les changements économiques et technologiques constants La direction des programmes est l'instance qui assure la création et la mise à jour des programmes d'études pour toute la province. C'est cette instance (direction des programmes) qui assure la qualité et la validité des programmes d'étude.

Les programmes d'études sont regroupés en 21 secteurs (ex.: 01-Administration, commerce et informatique, 02-Agriculture et pêches, etc.). La ½sous╗ direction des programmes est donc elle-même divisée en 21 secteurs. Pour chacun des secteurs un (ou une) responsable de secteur est nommé. Les responsables de secteurs sont en fait les personnes-ressources à rejoindre lorsqu'une question à propos d'un programme d'étude requiert une réponse ministérielle. C'est aussi vers ces personnes que doivent être acheminées les doléances et remarques à propos des programmes d'études.

La troisième direction importante pour les enseignants en formation professionnelle et technique est la direction intersectorielle d'intervention en formation technique qui travaille surtout sur des considération de réussite et persévérance scolaire au collégial.

Le lien suivant permettra de connaître plus en détail l'organigramme et la mission du SFPTFC.

Le MELS institue le Comité national des programmes d'études professionnelles et techniques (affectueusement prononcé ½Cènne-PEPT╗ par beaucoup des intervenants du milieu). Il s'agit d'une instance consultative qui a charge de donner avis au Ministre sur les questions relatives aux programmes d'études en formation professionnelle et technique. Présidé par le sous-ministre adjoint assigné au SFPTFC, ce comité est composé de membres issus des milieux de l'éducation comme du monde du travail. Le comité étudie des questions telles que la pertinence des travaux de développement de programmes en cours ou à faire et sur la répartition géographique de l'offre de service (la carte des enseignements). Il est clair qu e la ½sous╗ Direction de la planification et du développement orienta ses travaux avec ceux de ce comité important. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site du CNPEPT.

Mais le SFPTFC ne constitue nullement la seule division du ministère qui a une influence en formation professionnelle et technique. La Direction de la sanction des études est responsable de la sanction des apprentissages en formation professionnelle au secondaire alors qu'au collégial, la responsabilité de la sanction revient à l'unité nommée : Secteur de l'enseignement supérieur.

La direction générale du financement et de l'équipement (DGFE) est principalement responsable pour toutes les considérations relatives aux allocations directes de financement du MELS vers les organismes d'enseignement et aux vérifications de l'application des règlements qui conditionnent ces subventions.

Comme expliqué dans la section précédente, le MELS ne dirige pas directement les cégeps ou les commissions scolaires. Les structures présentées ici servent principalement à appliquer et assurer l'application des lois et règlements relatifs à l'éducation.

L'administration centrale inititie, soutient et coordonne une foule de projets de développement nationaux tels : le développement de l'alternance travail-études, l'harmonisation des programmes entre le secondaire et le collégial, et bien d'autres.

Nous avons vu à la section intitulée Les politiques et structures de la formation professionnelle et technique, que le système québécois reposait sur un équilibre fin entre la centralisation et la décentralisation. Il importe à ce point de bien comprendre que le MELS qui constitue la partie ½centrale╗ de l'administration et n'est pas directement responsable de la mise en oeuvre ou de l'exécution de l'effort de formation qui sont des responsabilités décentralisées.