Septième ligne dÆaction : donner un meilleur accès à la formation continue

Principalement, le plan d'action prévoit:

Le système scolaire québécois est donc en pleine évolution au cours des années 1990. Le ministère de l'Éducation présente un portrait de ce dernier au milieu de cette décennie, mais cette fois à partir de statistiques comparatives afin de le situer en quelques points par rapport à d'autres systèmes, mais aussi dans sa propre évolution.

Ainsi, on apprend qu'en 1995-1996, l'effectif scolaire québécois se chiffrait à 1 900 000 personnes. L'enveloppe consacrée à l'éducation, soit la deuxième en importance après celle de la santé, s'élevait à 14,5 milliards de dollars. Ce montant représentait 8,3% du produit intérieur brut (PIB), alors que cette portion se chiffre à 7,6% dans les autres provinces canadiennes et à 7,7% aux États-Unis. De plus, si l'abandon scolaire demeure une préoccupation importante, il ne faut pas perdre de vue les progrès réalisés au chapitre de la scolarisation depuis le rapport Parent. On verra également augmenter, surtout au primaire, l'intégration des élèves en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage, note : voir ce même site pour un historique complet de l'adaptation scolaire au Québec). On l'a dit, 87% des gens d'ici obtiennent un diplôme secondaire (jeunes et adultes confondus), ce qui place le Québec à 77,5% pour la moyenne des pays selon l'OCDE. À notre époque, sur 100 personnes d'une même génération, 98 accéderont aux études secondaires et 87 obtiendront un diplôme (au secteur des jeunes ou au secteur des adultes). 39 de ces personnes obtiendront un diplôme d'études collégiales, 28, un baccalauréat, 6, une maîtrise et une, un doctorat. On notera finalement au Québec la prédominance des diplômes de formation générale, alors que, dans la plupart des autres pays, 50% des premiers diplômes obtenus le sont en formation professionnelle.

(Référence : En pleine évolution)