Brève évolution historique

Si, depuis juillet 1998, nous parlons de commissions scolaires linguistiques, francophones ou anglophones, il faut savoir qu'avant cette date, les commissions scolaires ont été confessionnelles (catholiques ou protestantes) ou dissidentes et ce en vertu de l'article 93 de l'Acte constitutionnel de 1867.

½Tous les pouvoirs, privilèges et devoirs conférés et imposés par la loi dans le Haut-Canada, lors de l'union, aux écoles séparées et aux syndics d'écoles des sujets catholiques romains de Sa Majesté, seront et sont par la présente étendus aux écoles dissidentes des sujets protestants et catholiques romains de la Reine dans la Province de Québec╗

Dans un passé récent (les années 1960 à 1990), outre leur caractère confessionnel, les commissions scolaires ont aussi été: ½locales╗, ½régionales╗, ½intégrées╗ et ½à statut particulier╗. Les commissions scolaires locales géraient les écoles primaires publiques de leur territoire alors que les commissions scolaires régionales avaient la responsabilité de gérer les écoles secondaires publiques de leur territoire. Par la suite, une restructuration des commissions scolaires a donné lieu aux commissions scolaires intégrées, c'est-à-dire responsables des écoles primaires et secondaires publiques de leur territoire. Les commissions scolaires à statut particulier qui existaient avant l'avènement des commissions scolaires linguistiques sont demeurées inchangées. Elles desservent les communautés autochtones.

Mais remontons plus loin le cours du temps et voyons les étapes de leur évolution et de leur développement. Les commissions scolaires ont une très longue existence et ont évolué pour s'adapter à leur temps.